Samedi dernier, Miguel investissait le Trianon pour une deuxième date à guichets fermés dans la capitale. Un concert explosif de 90 minutes sans temps mort.
Il est 21h15 et Miguel vient (enfin) de faire son entrée. Lunettes noires, blazer rouge et débardeur léopard (Grrr…), le chanteur américain met d’emblée le feu sur « Strawberry Amazing », un rock funky suivi d’une version revisitée de « Sure Thing » repris en chœur par le public qui visiblement connaît bien son répertoire.
A l’image de son dernier opus Kaleidoscope Dream, Miguel couvre un large spectre musical allant de la soul langoureuse (« Do You… ») au reggae (reprise du « Stir It Up » de Bob Marley) en passant par le rock (« Use Me ») et la new-wave. Le tout exécuté par un excellent quatuor (basse, batterie, guitare et claviers).
Joueur, le crooner saborde volontiers sa chanson « Adorn » (« Hmm, vous la connaissez celle-là hein ? ») provoquant la frustration de ses fans (quoi il ne va pas la chanter ???) pour mieux la reprendre plus tard dans sa version complète. Entre temps, il aura créé une belle panique lorsqu’au terme de « Where’s The Fun In Forever », il se jette dans la fosse. La musique s’arrête, le service de sécurité transpire à grosses gouttes mais tout va bien, l’homme remonte sur scène, indemne. Ouf.
Clou de la soirée, une interprétation torride de son titre classé X « Your Pussy Is Mine » tout juste accompagné de quelques notes de guitare grunge. Chaud. « Je ne sais pas si je vous l’ai déjà dit mais je viens de Los Angeles » nous rappelle le chanteur avant de conclure par un medley festif composé du classique de 2Pac « I Get Around » et de son tube « Quickie ». Le Trianon est aux anges.
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