Présents sur la bonne foi d’un EP 4-titres et d’une courte première partie de Janelle Monae la veille au Trianon, on attendait beaucoup du premier concert parisien du blues-rocker Gary Clark, Jr. Hélas, cet énième rejeton de la Voodoo Child University bénéficie d’une hype totalement injustifiée au vu d’un set comme il en pleut chaque soir dans les clubs du monde entier, de Chicago à Ris-Orangis. Beaucoup de poses, des introductions inutilement rallongées, des citations scolaires d’Hendrix (« Third Stone From The Sun ») au milieu de compositions sans relief, à l’image d’un jeu de guitare limité aux clichés de la gamme pentatonique mineure. L’album est prévu pour fin octobre. La France, réputée pour son accueil généreux des guitar-héros photogéniques et un brin mystiques (Ben Harper, Lenny Kravitz, Keziah Jones et plus récemment Michael Kiwanuka…), lui réservera-t-elle une réception similaire ? Direction Le Zénith. Ou les bacs à soldes.
Et vlan ! Compte-rendu aiguisé et mérité dirais-je tant ce Gary Clark Jr ne transcende ni les foules, ni le genre. Déjà que Kiwanuka minaude, mais alors celui-là… Soldes out !