For True, le nouvel album de Trombone Shorty, paraîtra le 29 septembre chez Verve Forecast/Universal Jazz. Lenny Kravitz, Jeff Beck, Lamont Dozier, Ivan et Cyril Neville, Ledisi, Warren Haynes et Kid Rock sont venus prêter main forte au souffleur de La Nouvelle-Orléans révélé en 2010 avec l’épatant Backatown. PS : Trombone Shorty sera en concert à La Maroquinerie de Paris le 29 septembre !
Le communiqué officiel d’Universal :
Depuis la sortie de leur premier album Backatown — 2010, une nomination Grammy® — Trombone Shorty & Orleans Avenue [TSOA] ont mûri de manière spectaculaire avec des concerts dans le monde entier qui ont rallié des hordes de fans à leur cause… Leur nouvel album For True fournit une preuve substantielle de cette croissance explosive grâce à l’évolution du son qui est leur signature, et que Troy “Trombone Shorty” Andrews qualifie de « Supafunkrock ».
“Les gens étaient excités partout,” dit Andrews, en parlant des tournées et du rôle que cette expérience joue dans l’album For True. “En dix-huit mois on a fait plus de 200 concerts, et chaque soir on a laissé la musique nous emmener jusqu’à la limite. Chaque membre du groupe se perfectionne sur son instrument; on a atteint un autre niveau, et ça nous avait donné envie de retourner en studio, voir ce que ça donne maintenant. Dans la création et dans la musique, on avait envie de tenter autre chose.” En France, Trombone Shorty a tout récemment enflammé les festivals d’été, que ce soit à Nice, Vienne, ou encore Marseille pour le festival de Jazz des cinq continents.
Le groupe — Mike Ballard (basse), Pete Murano (guitare), Joey Peebles (batterie), Dwayne Williams (percussions), Dan Oestreicher (saxophone baryton), Tim McFatter (saxophone ténor) — brasse du jazz nouvel-orléanais traditionnel avec un funk/soul arrosé d’accords rock puissants et de rythmes hip-hop, et ensuite on a rajouté quelques nouveaux ingrédients épicés: l’album For True pousse ce brassage plus loin vers un territoire musical tout neuf.
Andrews écrit ou coécrit les 14 titres du nouvel album, dont une collaboration avec le légendaire Lamont Dozier pour “Encore,” et cette fois on entend la trompette de Troy autant que son trombone, sans oublier l’orgue, batterie, claviers, basse-synthé et autres percussions… Et il assure tous les instruments sur « Unc. », un titre latin qui tangue. Il est également devenu chanteur à part entière, faisant honneur à la tradition des grands « soul men » des années 60/70. Comme son prédécesseur, ce nouvel album se branche sur une rare combinaison de virtuosité et d’énergie intense.
Les musiciens ont pris soin de remuer tous les ingrédients pour les intégrer dans cette recette, plutôt que de tenter de les dominer, ce qui en dit long sur le son puissant obtenu ici par Trombone Shorty & Orleans Avenue. Parmi les invités spéciaux: Ivan et Cyril Neville (“Nervis” porte leur signature caractéristique); Ben Ellman de Galactic, qui reprend son rôle de directeur artistique déjà exercé sur Backatown (ses percussions dans “Buckjump,” son harmonica dans “Big 12”) et Stanton Moore (sa batterie dans “Lagniappe Part 1” et “Part 2”); le rappeur bounce 5th Ward Weebie et le groupe Rebirth Brass Band (qui font équipe sur “Buckjump”) et Charles Smith, un ami de Troy depuis toujours, qui ajoute ses percussions sur ce même « Buckjump »).
C’est un album qui porte les fruits de quelques collaborations plus récentes: Lenny Kravitz (qui est bassiste sur “Roses”), est celui qui connaît Troy depuis le plus longtemps, car il l’avait découvert en 2005 — Troy l’adolescent-prodige — avant de l’emmener en tournée avec lui. Kravitz dit de lui que, « C’est un joueur de génie. Sa personnalité déborde de partout, il se tue à la tâche en jouant, et c’est un bel être humain.” Kid Rock (qui contribue sa voix à “Mrs. Orleans”) est venu voir TSOA lors d’un concert en plein air début 2011, et un mois plus tard Troy avait rejoint la star sur scène à Jazz Fest. Andrews avait joué avec Warren Haynes (son solo explosif chauffe le titre “Encore” de quelques degrés supplémentaires) au concert de bienfaisance annuel de ce dernier, et ensuite pendant le show « all-stars » du guitariste pendant le Jazz Fest cette année. Ledisi (qui chante sur “Then There Was You”), avait rencontré Troy pendant la cérémonie des Grammy en 2010 et elle est venue le voir plus tard à la Nouvelle-Orléans, avant de participer à “Red Hot + New Orleans”, qui a eu lieu à la Brooklyn Academy of Music (avec Andrews en Directeur Musical pour l’occasion).
L’association entre Troy et Jeff Beck (cf. son solo époustouflant sur “Do to Me”) s’est épanouie depuis que la célébrissime « guitare-légende » lui ait rendu visite pour voir son show au club Tipitina’s en 2010. “J’étais sur les fesses,” fut le commentaire de Beck dans le magazine Mojo, “le public est devenu dingue. Troy et son groupe viennent de faire quelques premières parties pour moi durant ma tournée anglaise; ce sont des musiciens sensationnels. Et Trombone Shorty est un type à surveiller.” Résultat: Beck a demandé à Troy de jouer sur son album “Rock ’N’ Roll Party Honoring Les Paul,” et TSOA a rejoint Beck pendant sa tournée anglaise en automne dernier. Ils se retrouveront le 24 septembre 2011 lorsque Jeff Beck et TSOA feront un concert de bienfaisance pour le Prince Albert de Monaco.
Tracklisting
1. Buckjump (Feat. Rebirth Brass Band – Horns; 5th Ward Weebie – Vocals; Ben Ellman & Charlie Smith – Percussion)
2. Encore (Feat. Warren Haynes – Guitar; co-write w/Lamont Dozier)
3. For True
4. Do to Me (Feat. Jeff Beck – Guitar)
5. Lagniappe Part 1 (Feat. Stanton Moore – Drums)
6. The Craziest Thing
7. Dumaine St.
8. Mrs. Orleans (Feat. Kid Rock – Vocals; Robert Mercurio – Bass)
9. Nervis (Feat. Ivan Neville – Vocals and Clavinet; Cyril Neville – Vocals)
10. Roses (Feat. Lenny Kravitz – Bass)
11. Big 12 (Feat. Ben Ellman – Harmonica)
12. Unc
13. Then There Was You (Feat. Ledisi – Vocals)
14. Lagniappe Part 2 (Feat. Stanton Moore – Drums)