Jerry Williams, alias Swamp Dogg, sera de retour dans les bacs cet hiver avec Sorry You Couldn’t Make It, un nouvel album studio dédié à l’une de ses premières passions : la country music. Sous la conduite du producteur Ryan Olson, l’auteur de l’opus culte Total Destruction to Your Mind (1977) délivre un splendide essai country-soul à découvrir le 6 mars prochain (distribution : Joyful Noise Recordings/Differ-Ant).
Découvrez ci-dessous « Sleeping Without You is a Dragg », le premier extrait de Sorry You Couldn’t Make It.
Communiqué de presse
Après la sortie de l’acclamé Love, Loss, And Auto-Tune en 2018, premier album de Swamp Dogg à faire ses débuts à la onzième place du Billboard et son retour dans le chart depuis le tube « Mama’s Baby – Daddy’s Maybe » de 1970, le chanteur revient avec Sorry You Couldn’t Make It, qui lui permet de plonger dans un genre qu’il affectionne : la country. Avec le soutien de Pioneer Works Press, il a enregistré l’album au Sound Emporium de Nashville, aidé par une équipe de cracks dirigée par Derick Lee, un virtuose du clavier qui a travaillé avec le BET’s Bobby Jones Gospel Show durant presque quatre décennies. On retrouve également le guitariste de Nashville Jim Oblon, son collaborateur Moogstar et d’autres invités de marque comme John Prine, Chris Beirden (Poliça) et Sam Amidon.
Le justicier psychédélique de 77 ans qui défend vérités personnelles et politiques depuis son album mémorable de 1977, Total Destruction To Your Mind, dit à tout le monde qu’il s’est toujours considéré comme « country » : « Vous avez sans doute remarqué que j’utilise beaucoup de cuivres dans ma musique » déclare-t-il. « Mais en fait, si vous écoutez bien mes disques, avant de commencer à y mettre tout pleins de merde, je suis country. Je sonne country. » Un groupe de 14 musiciens l’accompagne sur la nouvelle version déchirante de son succès des années 1970 « Don’t Take Her (She’s All I Got) » dont Justin Vernon (Bon Iver), Lee, Beirden et Moogstar. Deux morceaux de l’album présentent un duo avec la légende du genre, John Prine, sur la ballade « Memories » et « Please Let Me Go Round Again ». Swamp rigole « c’est la première fois que je revois John depuis les années 1960 ». Sur le premier single, « Sleeping Without You Is a Dragg », il est entouré de Vernon, ainsi que de Jenny Lewis et Channy Leaneagh (Poliça).
Les chansons de ce nouvel album sont des histoires d’amour, le genre qui transcende la mort, sur le manque de l’être cher, la compassion, la famille et les amis. Sorry You Couldn’t Make It permet à Swamp Dogg de boucler la boucle, sur ce qui lui semblait une histoire inachevée. « Ils n’avaient pas de blacks dans le pays jusqu’à l’arrivée de Charlie Pride » dit-il. « Mais avec le temps, tout change, et c’est ce qui est arrivé à la musique country. »
En examinant la situation de Nashville actuellement, Swamp voit une opportunité. Des artistes aussi divergents que Darius Rucker et Lil Nas X se rejoignent dans un genre, dont il craignait autrefois qu’il n’aurait jamais sa chance. « Je suis tout de même inquiet, parce que c’est comme si j’avais pris tout mon argent et que je l’avais mis sur un cheval » confie-t-il. « Mais je crois en ce cheval. »