Le 20 avril, la collection Écoutez le cinéma ! proposera une version enrichie du Cinéma de Serge Gainsbourg en 5-CDs, vinyle et version digitale. Stéphane Lerouge, concepteur de l’édition originale parue en 2001 et de ce nouveau coffret, dévoile les (nombreuses) découvertes, surprises et pièces inédites d’un objet Gainsbourien qui fera date. « Ce nouveau Cinéma de Serge Gainsbourg est aussi un cinéma de Serge Gainsbourg nouveau ! ».
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Funk★U : Stéphane Lerouge, vous avez conçu et réalisé le premier coffret Le Cinéma de Gainsbourg en 2001. Quelles sont les différences fondamentales entre cette nouvelle édition et la précédente ?
Stéphane Lerouge : Ces différences découlent de la fin annoncée d’un format, le long-box. Pour des raisons de taille, ce format n’a plus sa place dans les bacs. À l’époque, on avait turbiné un an et demi à l’élaboration du coffret initial Le Cinéma de Gainsbourg. C’était la première fois qu’on entreprenait de compresser Gainsbourg comme compositeur de musiques de films en 3 CDs et 3h30 de musique. Il était impossible que tout l’acquis de ce travail disparaisse, qu’il n’existe plus d’anthologie généraliste, de synthèse des bandes originales co-signées Gainsbourg. En même temps, fallait-il simplement repackager les 3CDs existants avec le même livret ? Ca aurait été réducteur et frustrant car, dans l’intervalle, j’étais parvenu à exhumer un certain nombre de bandes masters que, en 2001, on croyait perdues ou disparues. Sur un format long-box, ajouter deux CDs supplémentaires et donc un rabat additionnel, aurait plombé la fabrication… et donc le prix de vente. Quand est apparue l’idée de repenser Le Cinéma de Serge Gainsbourg au format d’aujourd’hui, c’est à dire dans une boîte cartonnée capbox, l’évidence nous imposait de faire en 2015 ce qui n’avait pas été possible en 2001 : pousser le projet à une échelle de 5 CDs, c’est-à-dire 6 heures de musique. On était au format standard, on est passé en CinémaScope.
Quels sont les titres proposés dans ce nouveau contenu ?
Tout d’abord, il y a les titres issus des bandes studio localisées depuis 2001, celles notamment du Pacha, Le Jardinier d’Argenteuil, Comment trouvez-vous ma sœur, Vidocq. Ou encore Manon 70, une vraie découverte car on ne connaissait que les deux faces du 45-tours Philips, qui n’offraient pas une vision juste de la partition dans sa véritable ambition. Gainsbourg avait un lien affectif fort avec cette partition et cette chanson : que le cinéaste l’ait trappée au mixage a été une vraie douleur pour lui. Il y avait aussi d’autres éléments épars : un bobinot avec le thème principal de L’Une et l’autre, un film d’auteur, fragile et un peu oublié, signé René Allio. Autre hasard des recherches : en traquant les masters américains des Demoiselles de Rochefort, je suis tombé sur une petite bande de Slogan sur laquelle figurait un thème prévu pour la face B du 45-tours Philips, mais finalement guillotiné. Posée sur un Studer, la bande a délivré une déclinaison instrumentale de la chanson pour cuivres et cordes, encadrée par deux thèmes indiens, avec sitars et tablas. Ca s’appelle Paris-Bombay et ça contient toute la perversion harmonique de Jean-Claude Vannier, ça renvoie aussi à ses souvenirs d’enfance des fanfares de l’Armée du Salut. En 2001, on avait remixé plusieurs morceaux de Strip-tease, d’après les 4 pistes originales. L’un d’entre eux, Effeuillage, était resté inédit : il trouve donc sa place dans ce nouveau coffret. Tout comme un instrumental azimuté de Aurais dû faire gaffe, le choc est terrible, que Jean-Pierre Sabar a eu la gentillesse de nous transmettre. Sans oublier la fameuse chanson L’escroc dont Sébastien Merlet a retrouvé un support pour l’intégrale Mercury de 2011. Tout ce matériel marquait déjà une vraie différence avec l’édition originale du Cinéma de Serge Gainsbourg.
Avez-vous pensé à enquêter du côté du mythique studio Ferber, où Gainsbourg a beaucoup enregistré ?
Oui, Ferber a été le lieu d’une autre découverte providentielle En inventoriant les bandes originales enregistrées par René Ameline (propriétaire du studio, décédé en 2014, ndr), je suis tombé sur les 24 pistes du documentaire Mode en France et d’Équateur. C’était assez émouvant, car on entendait sur les bandes des échanges entre Gainsbourg et les musiciens. À un moment, Gainsbourg se met à scander le titre d’Équateur : «É-qua-teur, É-qua-teur… Il faut s’en servir, tu m’entends ?» On a suivi son indication, en utilisant sa voix en transition. La musique de Mode en France, elle, est bâtie sur des reprises instrumentales de chansons des années 80, dont un retraitement iconoclaste de Dépression au-dessus du jardin, avec un jeu de modulations successives. De la même manière, l’éditeur Sido Music, partenaire historique de la collection Ecoutez le cinéma !, nous a fourni les bandes studio de Toutes folles de lui, une comédie mineure de Carbonnaux : l’une d’entre elles a révélé un échange inattendu entre Gainsbourg dans la cabine et Michel Colombier, dans le studio, au célesta. À ma connaissance, c’est le seul support où on les entend ensemble, complices, dialoguer en studio. Au mastering, nous avons réalisé un petit montage qui figure en amorce d’un morceau, comme une photographie sonore de leur fraternité. Quoi d’autre ? Noëlle Debailleul, responsable de la bandothèque d’Universal, a mis la main sur une bande studio stéréo de Goodbye Emmanuelle, avec plusieurs versions inédites du thème paradisiaque Emmanuelle at the sea. On en a profité pour remasteriser la chanson alternative Goodbye Emmanuelle, avec un son infiniment supérieur. Enfin, nous avons régularisé la situation avec Michèle Mercier, afin d’inclure son joyau pop, La Fille qui fait tchic-ti-tchic, retiré dès la seconde édition du coffret, en janvier 2002. Il y a aussi la version chantée de la Ballade de Johnny Jane par Jane Birkin, co-composée et arrangée par Jean-Pierre Sabar, qui ne figurait pas sur l’édition originale. D’ailleurs, le nouveau livret contient un témoignage de Jane Birkin sur le rapport de Gainsbourg à l’image.
Des extraits de La Horse et des Chemins de Katmandou font également partie de ce nouveau contenu…
Suite à l’inventaire exhaustif de toutes les archives Universal, Noëlle a localisé des éléments techniquement supérieurs à ce dont je disposais jusqu’ici : notamment sur La Horse, avec une bande ¼ de pouce provenant du Studio des Dames, quelques mois avant l’enregistrement de Melody Nelson. Comparez par exemple le son du morceau L’Alouette : il y a un fossé entre le mastering de 2001 et celui de 2015. Même chose pour Projection privée, avec notamment la version instrumentale (générique de fin) de la chanson L’Amour en privé… On a aussi intégré un remix disco de La Horse par les Marathon Men’s, remix jamais sorti en CD, uniquement sur un vinyle 25cm Cinémix en tirage limité. A titre personnel, je fantasmais sur Les Chemins de Katmandou. C’est l’un des Himalaya objectifs de la collaboration Vannier-Gainsbourg. Mais la situation semblait désespérée : plusieurs documents administratifs prouvaient qu’un 45-tours avait été envisagé sur Philips, en 1969. Or, aucun vinyle n’a jamais été publié et les archives d’Universal ne contenaient pas la queue d’un support sur cette musique. Seul YouTube permettait d’écouter un repiquage du générique début, au son tragique, mis en ligne par un geek guatémaltèque ! (rires) Du coup, pour représenter Katmandou dans le coffret, l’ami Fred Pallem a réenregistré une relecture du générique début, à la fois personnelle et respectueuse. Les éléments du coffret étaient sur le point de partir en fabrication quand la providence a décidé de nous donner un coup de main…
C’est-à-dire ?
En février, Jean-Claude Vannier était en vacances à Lisbonne. On se passe un coup de fil, je lui parle du projet, il me glisse sur un ton détaché : «Tu penses que la bande originale des Chemins de Katmandou pourrait t’intéresser ?» Pour un peu, j’ai failli faire le même malaise vagal que Sarkozy lors de son jogging de 2009 en plein cagnard ! (rires) À Lyon, dans un grenier, la fille de l’ancien copiste de Jean-Claude, était tombée par hasard sur une bande de Katmandou, planquée dans une vieille valise. C’était incroyable, fascinant, vertigineux : cette bande dormait dans une valise depuis 1969… et voilà qu’on la retrouvait en 2015, à la veille de graver les masters du nouveau Cinéma de Serge Gainsbourg. On a tout stoppé, in extremis, pour intégrer cette découverte miraculeuse. Katmandou, c’est la troisième collaboration entre Vannier et Gainsbourg, l’une des partitions où le « son Vannier » de l’époque claque le plus, avec La Horse et Cannabis : le timbre du clavinet, instrument fétiche qui relie ces trois partitions, le piment harmonique de Jean-Claude, son écriture pour cordes, reconnaissable entre mille… Il y a aussi un thème lyrique, Jane et Olivier, étrangement médiéval, avec des quartes successives, une interruption d’un piano un peu dissonant, à la Monk. En studio de mastering, Jean-Claude s’est demandé comment il a pu penser musicalement au Moyen-Age pour évoquer les communautés hippies au Népal ! (rires). Il y a aussi un bijou pop, Transe party des haschichiens, l’un des sommets du coffret, construit sur trois accords répétés, avec un chorus de guitare démoniaque, qui s’envole dans un vrai crescendo lyrique. Il faudra, à mon avis, peu de temps à ce morceau pour être samplé… Les mots me manquent pour remercier Jean-Claude de nous avoir transmis ce trésor, de s’être impliqué dans sa restauration en mastering. Grâce à lui, cette bande originale culte va être enfin publiée en disque, pour la première fois. Ce moment de partage sera, j’espère, à la hauteur des quarante-six ans d’attente !
À l’inverse, quels titres n’avez-vous pas réussir à obtenir pour ce nouveau coffret ?
Bien sûr, il y a toujours des manques, des déceptions secrètes. Les bandes de Paris n’existe pas demeurent introuvables, ça reste une petite meurtrissure. J’ai quasiment eu accès aux multipistes d’une musique de Gainsbourg-Colombier intitulée Carré de dames pour un as, un nanar sixties de Jacques Poitrenaud, avec Roger Hanin. Mais l’ingénieur du son qui les avait conservées a eu la bonne idée de s’en débarrasser… dans une benne à ordures. Ca m’a crucifié sur place. Que dire d’autre ? Peut-être faudra-t-il concevoir dans quinze ans une troisième édition ? A chaque fois, sur les bo de Gainsbourg et de ses co-compositeurs successifs, j’ai l’impression d’avoir éclusé toutes les pistes, ressources ou fonds d’archives… Mais, souvent, les évènements me donnent tort. Donc…
Au vu de l’importance de ses arrangeurs, Gainsbourg était-il un second rôle, voire un figurant dans ses propres bandes originales…
Difficile à dire, nous n’étions pas présents à l’époque. L’écoute chronologique des bandes originales co-composées par Gainsbourg évoque presque Picasso : il y autant de contraste entre, par exemple, les périodes Goraguer et Sabar qu’entre la période bleue et la période cubiste. Ce sont des territoires très marqués, clairement délimités : l’arrivée de Michel Colombier se fait avec un twist échevelé (Comment trouvez-vous ma soeur ?) qui marque une vraie rupture avec le jazz sous influence West-Coast de l’époque Alain Goraguer. Ce qui est certain, c’est que le premier coffret m’a valu un e-mail à la fois chaleureux et revendicatif de Michel Colombier : « Serge et moi nous entendions comme larrons en foire, aussi bien dans nos collaborations que dans la vie quotidienne. Mais aujourd’hui, la situation n’est plus la même : les raisons de Serge (pour être seul à l’affiche) n’existent plus et les noms de ses co-compositeurs doivent figurer à côté du sien, comme il se doit. » C’était, selon la formule de Johnny Hallyday, l’occasion de « remettre les pendules à leurs places ». Donc, dès la seconde édition du Cinéma de Serge Gainsbourg, les quatre co-compositeurs historiques ont été enfin crédités comme tels. C’était un jalon décisif. Il aura fallu attendre plusieurs décennies pour qu’ils sortent de l’ombre et reçoivent enfin une reconnaissance officielle, à la hauteur de leur contribution.
Une dernière chose à ajouter sur Le Cinéma de Serge Gainsbourg 2015 ?
Non, sinon qu’il s’agit d’une vraie édition revue et corrigée, augmentée, enrichie. Et qui, en terme d’actualité, correspond à un double anniversaire : d’abord aux 45 ans de la première bande originale co-signée par Gainsbourg et Goraguer, L’Eau à la bouche, publiée début 1960. Et, par ailleurs, aux 15 ans d’Ecoutez le cinéma !. Le Cinéma de Serge Gainsbourg fait aussi l’objet d’une version vinyle. Difficile, voire acrobatique de réduire à la cuisson 6 heures en 40 minutes. J’ai fait de mon mieux… en intégrant deux titres des Chemins de Katmandou. Après avoir été introuvable pendant quatre décennies, voilà cette bo incandescente simultanément disponible en CD, 33 tours et digital !
Quelle sera la prochaine sortie de la collection Écoutez le cinéma ?
Plusieurs gros projets sont en cours d’élaboration, dont le fameux coffret Quincy Jones, conçu avec l’implication et la bénédiction du maître. La sortie de cette somme sera peut-être l’occasion de nous revoir ?
Propos recueillis par Christophe Geudin
Le cinéma de Serge Gainsbourg (Écoutez le cinéma !/Universal). Coffret 5-CDs, vinyle et version digitale disponibles le 20 avril.
Tracklisting définitif et extraits exclusifs prochainement dans ces pages…
Juste fantastique , un GRAND merci même si « PARIS N’EXISTE PAS » , c’est le cas de le dire ! 😉
L’attente fut longue mais quel plaisir de retrouver l’innenarable Stéphane lerouge dansS cet bel et instructive interview
Petit bonus Christophe….slim pezin vient de me raconter aujourd’hui les sessions pour le film équateur…on y retrouve Serge et son art de l emprunt non déclare…
Pour l’histoire sur le film Equateur enregistré au studio Ferber le 7/04/83, Serge nous a fait jouer sur des percussions soit disant enregistrées au Gabon, manque de chance pour lui j’avais ce coffret Chant du monde de percussions ethniques assez rare. Je lui est fait la remarque en privé, il m’a seulement dit » chut » en mettant son index jaunie par la nicotine sur ses lèvres, certain que nous étions les seuls au monde possédant ce coffret. Pour le reste avec Jannick Top nous avons remplie les pistes passant de la quitare Congolaise à Camerounaise sans oublié l’Afrique du Sud. Je n’ai pas signé à la Sacem pour cette longue improvisation.
Merci pour ces infos et commentaires divers.
Bientôt du son en exclu !
C’est malin ! Maintenant non seulement de compter les jours avant la sortie du coffret Gainsbourg, je me mets en plus à rêvasser sur le contenu du coffret autours de mister Q.
Comme d’habitude, on pourrait écouter/lire Monsieur Lerouge pendant des heures/pages entières tant il fourmille en anecdotes passionnantes (n’a-t-il pas l’un des plus beaux métiers du monde tout de même ?). La partie autours des bandes perdues est un crève-cœur mais je ne désespère pas à l’idée d’une future édition de ces derniers inédits (le problématique CARRE DE DAMES POUR UN AS m’intrigue aussi bien musicalement que cinématographiquement parlant).
Allez vite vite vite, des extraits !
Ok merci bien pour la petite histoire qui maintenant ne m’étonne plus du tout c’était un mythe vivant sans doute en mal de reconnaissance , ça doit venir de l’enfance …
Pour PARIS N’EXISTE PAS la solution aurait pu être de réinterpréter la musique entendu dans le film? En tous cas j’espère que cet ingénieur a été viré, parce que c’est inadmissible et irresponsable de jeter des bandes sans en informer sa hiérarchie ou les ayants droits.
Pour LES CHEMINS DE KATMANDOU dans la liste du coffret 5 cd il n’est pas fait mention de la chanson chantée par Jane Birkin « When I woke up this morning » -j’espère qu’elle sera dans le coffret mais je n’en ai pas l’impression…Pourquoi?
Pourquoi il manque la chanson chantée par Gainsbourg « Bye bye mister spy du film L’INCONNU DE SHANDIGOR ?
Pour la bof de L’HORIZON (Elisa) il manque celles qui sont sortis en coffret 45 Tours vinyl vol.1 -pourquoi? (Friedman, l’as de l’avion / Les Américains / La brasserie du dimanche / Le village à l’aube).
Mille mercis à Stéphane Lerouge et ses collaborateurs et les compositeurs de continuer d’exhumer ces bandes originales, ce nouveau coffret est presque un sans fautes.
Sublime ! Encore du beau et du bon travail signé Lerouge, ce superbe coffret va faire un peu oublier la Collection « Signé Gainsbourg » en kiosques conçue par des incapable, bourrée d’erreurs, de doublons, de morceaux oubliés, de chansons qui n’ont rien à faire là, de titres enlevés arbitrairement, etc… Bref, ce coffret arrive à point nommé. Juste une question : le coffret ne va pas présenter l’intégralité des morceaux des Chemins de Katmandou. Pouvons-nous donc espérer dans un futur (proche ?) un cd à l’unité consacré à cette BO (avec notamment, comme le souligne Gridoffer plus haut “When I woke up this morning” chanté par Birkin) ?…
Bonjour
J’ai lu cet article avec intérêt et je peux confirmer mot pour mot l’anecdote de Jean-Claude Vannier concernant la B.O de KATMANDOU vu que la fille en question… c’est moi ! Mon père qui a été son copiste attitré pendant plus de 40 ans, me faisait régulièrement traverser Paris pour livrer les partitions chez Jean Claude, chez Gainsbourg rue de Verneuil et dans tous les studios oú se tenaient les séances d’enregistrement. J’étais ado à l’époque, et si aujourd’hui certains trouveraient ça fascinant, pour moi c’était une vraie corvée. Ca reste quand même des sacrés souvenirs… Suite à son décès il y a 2 ans, j’ai du vider l’appartement de mon père et je suis effectivement tombée sur cette vieille valise pleine de bandes. En voyant celle de Katmandou, je n’ai jamais pensé à un trésor, persuadée que ce n’était qu’une copie et que les masters existaient toujours. Récemment lors d’une visite amicale à Jean Claude, nous en avons parlé, la bande a été confiée à Universal pour en faire une copie et la suite vous la connaissez, ou la connaîtrez bientôt, le 20 avril et la sortie du coffret, d’après ce que je lis. Ca tombe bien, c’est le jour de mon anniversaire ! Ce qui tombe bien surtout, c’est qu’à quelques jours près cette rareté n’aurait pas pu faire partie de ce beau coffret. Le hasard fait quand même bien les choses et je suis assez fière je l’admets, d’y avoir participé.
PS: Avis aux collectionneurs ! La bande est toujours en ma possession et je suis prête à m’en séparer si une offre intéressante se présente.
Merci pour votre témoignage, et bon anniversaire avec un peu d’avance !
Oui super tout ça et si tu avais PARIS N’EXISTE PAS (sa première « collaboration » avec Vannier) dans une autre valise ça ne serait pas mal pas mal du tout … !
Bonjour Dominique ! Je pense que tous les fans de Gainsbourg et Vannier peuvent te remercier car sans toi nous n’aurions pas le plaisir d’écouter cette musique. Peux-tu nous dire combien il y a de titres d’écrits sur la pochette de cette bande? Car bizarrement on dirait qu’ils ne seront pas tous dans le nouveau coffret.
Rebonjour à tous,
Et désolée de ne pouvoir vous répondre précisément sur le contenu de cette bande. Tout est écrit sur la boîte que tient JCV sur la photo, si vous arrivez à décrypter quelque chose dans tous ces numéros de prises.
Faute d’équipement, je n’ai jamais pu l’écouter moi même et je n’ai pas obtenu (ni demandé d’ailleurs) de copie numérique. Je vais devoir comme vous attendre la sortie du coffret. Si ils ont prévu aussi la sortie d’un album complet de cette BO, j’imagine qu’en toute logique il n’y aura que les meilleurs extraits sur le coffret. Le bébé lui ayant été confié, il n’y a que Stéphane Lerouge pour vous répondre. Allez, encore un petit mois de patience…
Du beau travail en perspective… Mais quel dommage de ne pas avoir exhumé l’intégrale de la rarissime B.O. de « Tenue de soirée »
mais cela a déjà été fait l’année dernière par les 2 compères du label Music box records pour infos les droits ne sont pas detenus par Universal…http://www.amazon.fr/Tenue-Soir%C3%A9e-Serge-Gainsbourg/dp/B00O10VFC2
Exelente entrevista
Et quand pourra t ‘ on voir et commander le vinyl pour l’instant répertorié nulle part ? De plus sera t ‘ il en tirage plus limité ? Merci
Pour la bof intégrale du film L’HORIZON je viens de découvrir qu’elle est disponible en CD/livre depuis peut-être 2 semaines dans la collection Signé Gainsbourg, le volume 41.
Un extrait du générique film de CARRE DE DAMES POUR UN AS (dont les bandes musicont été jetées à la poubelle!):
http://www.melody.tv/emissions/films-musicaux/6318/carre-de-dames-pour-un-as
Le film a apparemment été diffusé sur Melody tv, on apprend du présentateur que la chanteuse Barenzuella y chante « sourire et soupir » une chanson de Gainsbourg inédite, entendue une seule fois avant ce film chez les Carpentier spéciale Salvador en 65 !
La présentatrice et actrice espagnole Laura Valenzuela chante l’air de « Sourire soupirs » dans le film CARRE DE DAMES POUR UN AS de Jacques Poitrenaud en 1966. Le film n’existerait pas en dvd mais est passé à la télé sur Melody? La bof a l’air sublime…mais les bandes sont à la poubelle !
La liste des titres du coffret sur Amazon est-elle complète? Et il n’y a rien sur Fnac.
Nous allons poster très bientôt les tracklistings définitifs et détaillés du coffret et de la version vinyle.
quand j ai appris la parution de ce nouveau coffret, c était comme si un reve se réalisait. Quel beau travail de Stéphane Lerouge. J ai déjà le long box mais j’ai commandé le nouveau coffret, ne serait ce que pour Les chemins de Katmandou et Equateur, on n’y croyait plus
Il y pourtant quelque chose qui m’étonne dans l’interview et les commentaires, c’est que personne ne mentionne la mythique BO de Goodbye Emmanuelle dans sa très rare version intégrale qui figure sur un 33 T Import japonais, vendu sur certains sites à des prix très élevés .On se prend à rêver à un CD avec l ‘intégralité de la BO et (encre plus fou) deux ou trois autres inédits pour compléter.
Problèmes de droits ? De masters introuvables ? (Mais les masters existent peut-être au Japon ou dans un autre pays)
Si quelqu’un a la réponse …
Oui en effet c’est étrange que le cd de la bof de GOODBYE EMMANUELLE n’ait pas été réédité en même temps que celle de MADAME CLAUDE et JE T’AIME MOI NON PLUS dans l’étui carton imitation vinyl. J’ai une copie pirate de l’album japonais, mais je préfèrerais acheter un cd officiel de meilleure qualité sonore…