Nombreux sont les adolescents des eighties à avoir été marqués par Cannibal Holocaust, faux documentaire gore et putassier (avec mises à mort d’animaux réelles) de Ruggero Deodato censuré un peu partout lors de sa sortie en 1980. Sa bande-son signée du maître Ritz Ortolani fait également l’objet d’un culte parallèle depuis plus de trente ans.
« Riz Ortolani a retrouvé avec son score pour Cannibal Holocaust l’esprit de ses musiques pour les documentaires de Gualtiero Jacopetti Mondo Cane, Africa Addio et La Donna Nel Mondo. Au milieu de ses symphonies cannibales, Ortolani a placé quelques virgules électroniques (« Adulteress’ Punishment ») d’une angoissante simplicité. Mais c’est la juxtaposition des ambiances musicalement féeriques avec des images insoutenables qui donne une autre dimension au film », écrit Olivier Cachin dans 100 BO cultes (éditions Tournon, 2008).
Cannibal Holocaust, version collector
Disponible en version intégrale en CD en 2004 après avoir été longtemps bootleggée, la bande originale de Cannibal Holocaust a été rééditée en vinyle collector par les labels Death Waltz et One Way Static Records. Deux versions sont disponibles : une première parue à la saint-Valentin (!) en vinyle rouge limité à 2000 exemplaires comprenant un poster tandis que la seconde propose une version gatefold contenant un livret d’images du film, des storyboards et des notes de pochette signées Ruggero Deodato, Stephen Thrower, Robert Kerman, Carl Yorke et Francesca Ciardi, un tirage papier collector, un poster et le vinyle poster 180-grammes coloré marron/olive. Derniers exemplaires disponibles sur le site de One Way Static Records !
Cannibal Holocaust, version Saint-Valentin !
