
The Revolution : “Rien n’était trop grand pour Prince“
À l’occasion de la réédition de Prince and The Revolution:Live, Wendy Melvoin, Lisa Coleman, Bobby Z. et le bassiste Brownmark nous plongent dans les coulisses du Purple Rain Tour en exclusivité pour Funk★U. Shall we begin ?
★★★★★★★★
Funk★U : À quel moment avez-vous réalisé que la tournée Purple Rain serait différente des précédentes ?
Wendy Melvoin : Les mois qui ont précédé la tournée ont été frénétiques. On venait d’enregistrer et de répéter pendant pratiquement une année non-stop, n’est-ce pas, Lisa ?
Lisa Coleman : Oui, nous avions passé énormément de temps à travailler sur les titres et les chorégraphies de la tournée et ces répétitions étaient très intenses, comme toujours avec Prince.
Bobby Z. : Nous avions beaucoup plus répété que d’habitude pour les concerts de Purple Rain. Nous avions déjà beaucoup répété lors du tournage du film, mais l’intensité est encore montée d’un cran lors des répétitions de la tournée. Je me souviens aussi que la scène était beaucoup plus grande que d’habitude et, bien entendu, le succès du film rendait l’enjeu très excitant. Cette fois, contrairement aux tournées précédentes, comme celle de 1999 par exemple, la dynamique était totalement nouvelle car Purple Rain était devenu un véritable phénomène. Du jour au lendemain, nous étions devenus les Beatles.
Brownmark : Pour 1999, tout s’était passé comme d’habitude : nous avions répété, puis nous étions partis sur la route. De mon côté, j’ai senti que cette tournée allait être différente dès l’avant-première de Purple Rain, au Palace Theater de Los Angeles. Le tout Hollywood s’était déplacé et je n’en revenais pas. Tout d’un coup, ça devenait énorme. Je n’avais jamais vu ni vécu une chose pareille…
Aviez-vous pour intention de reproduire sur scène les séquences phares du film lors de la tournée Purple Rain ?
Lisa Coleman : La plus grande partie du concert consistait à adapter le film en situation live, en effet, car pour les spectateurs, voir ces séquences prendre vie sur scène était presque irréel. Nous voulions créer l’impact le plus fort possible.
Bobby Z. : Il fallait reproduire certaines scène du film, mais pas seulement : dans la setlist, on trouvait quelques hits comme « 1999 » ou « Do Me Baby » et d’autres titres que nous jouions depuis des années auxquels venaient s’ajouter ceux de Purple Rain, qui constituait l’essentiel du répertoire. Roy Bennett, le responsable des éclairages qui avait également travaillé sur le film, était aussi chargé d’éclairer les titres de Purple Rain de la même manière qu’à l’écran. Par exemple, tous les spots devenaient rouges pendant « Darling Nikki ».
Brownmark : Bien sûr, il était important de reproduire certaines scènes du film, mais pour moi, cette tournée était simplement la continuation de ce que nous faisions déjà sur scène depuis plusieurs années. Purple Rain montre le groupe au travail d’une manière très fidèle à la réalité. Notre énergie avait nourri le film, puis le film avait nourri la tournée en retour.
Ces concerts sont aussi très chorégraphiés, bien plus que les tournées précédentes.
Bobby Z. : Ces chorégraphies étaient très importantes, et ces concerts avaient parfois un côté théâtral car nous devions, en quelque sorte, reproduire certaines idées de mises en scènes du film. Néanmoins, ces pas de danse alliés à l’énergie live du groupe nous permettaient d’atteindre un niveau supérieur. Brownmark avait organisé les chorégraphies avec Prince pendant le tournage et lors des répétitions de la tournée. Pendant les répétitions, Prince avait l’habitude de blaguer en nous disant : « allez les petits blancs, à votre tour de vous secouer ! » (rires). Si vous regardez attentivement la vidéo de Syracuse, vous pouvez constater que les membres du groupe qui se trouvent sur le devant de la scène ne font pas les mêmes pas que ceux qui sont à l’arrière.
Brownmark : Bobby, Matt (Dr. Fink, ndr) et Lisa bougeaient en même temps en rythme et c’était fascinant à observer, car en général, le chanteur est toujours le seul à bouger sur scène au milieu de son groupe.
La tournée Purple Rain a démarré à la Joe Louis Arena de Detroit le 4 novembre 1984. Quel souvenir gardez-vous de cette première date ?
Lisa Coleman : Physiquement, nous étions déjà prêts depuis plus plusieurs mois, mais d’un point de vue mental, on ne savait pas du tout à quoi s’attendre, et ce n’est que le premier soir de la tournée, à Detroit, que nous avons compris ce qui se passait. Heureusement, nos corps étaient prêts, contrairement à nos esprits (rires).
Wendy Melvoin : Ce premier concert était comme un rêve devenu réalité. J’étais encore une gamine et j’étais fan absolue de la musique de Prince. Avant Detroit, je n’avais joué que dans des clubs avec lui, et tout d’un coup, je me retrouvais dans une arène de 20 000 personnes. Je ne pouvais pas rêver mieux.
Bobby Z. : Ce premier concert était complètement dingue. Avec Prince, les répétitions étaient toujours un moment très privé, mais lorsque le rideau s’est levé à Detroit, nous avons eu droit à une ovation assourdissante, inouïe. Les cris du public étaient tellement forts que nous ne pouvions pas nous entendre jouer « Let’s Go Crazy ». Nous avions pourtant l’habitude de jouer très fort, mais cette fois, le public nous dépassait et c’était un vrai choc.
Brownmark : Au bout de quelques dates, nous avons été obligés de porter des bouchons de protection, mais chaque soir, en entrant sur scène, la salle réagissait tellement fort que je pouvais quand même l’entendre à travers la mousse. C’était comme une tornade en approche, un tremblement sourd qui parvenait à vos oreilles et qui finissait par envahir votre corps tout entier. Chaque fois que je retirais les bouchons, j’étais obligé de les remettre aussitôt car je me sentais agressé par la puissance des décibels.
Bobby Z. : Prince n’aimait pas les moniteurs de retour placées au centre de la scène. Il avait donc installé deux moniteurs de chaque côté de la scène et leur volume était incroyablement élevé. Toute la scène était suramplifiée, mais il parvenait quand même à saisir chaque détail, chaque note jouée. Je ne comprend toujours pas comment il pouvait arriver à nous entendre au milieu de ce vacarme infernal.
Aviez-vous noté un changement dans le public lors de cette tournée ?
Brownmark : Oui, totalement. Lorsque je suis arrivé dans le groupe, Prince venait de terminer la tournée Dirty Mind et il allait démarrer celle de Controversy. À l’époque, son public était essentiellement noir, mais après 1999, j’ai pu constater un changement avec l’arrivée d’un public plus homogène, puis tout s’est transformé lors de la tournée Purple Rain, comme si un tout nouvel auditoire venait de découvrir Prince. Noirs, blancs, portoricains… Toutes les cultures étaient représentées, et c’était quelque chose de très important pour lui.
Bobby Z. : Le succès du film a certainement beaucoup joué dans ce changement. Notre public avait commencé à changer à partir du succès de « Little Red Corvette », qui passait beaucoup sur MTV. C’était un public majoritairement blanc qui venait du rock, le même qui était venu voir les Rolling Stones lors de notre première partie désastreuse en 1981. Ce qu’a l’habitude de dire Lisa est très vrai : Prince a réussi à séduire le public qui l’avait hué ce jour-là, il était parvenu à réaliser le crossover parfait.
Quels sont vos moments préférés du concert ?
Bobby Z. : J’aime particulièrement ses moments calmes. Vers la moitié du show, il y avait un segment au piano qui pouvait s’étirer pendant de longues minutes. C’était presque hypnotique. Depuis mon kit de batterie, je pouvais regarder les autres membres du groupe jouer. Prince était seul au piano, et c’était toujours un spectacle formidable de l’observer. Lors de ces moments, je me rappelais de nos débuts très humbles, et je réalisais tout le chemin qu’il avait parcouru depuis…
Brownmark : Il y en a tellement… Dès que nous entrions sur scène, je ressentais une énergie euphorique qui me catapultait dans la stratosphère. C’est la chose la plus incroyable qui puisse vous arriver dans une vie… Bien plus qu’un extrait du concert, je retiens les réactions de la foule qui étaient phénoménales chaque soir. Je n’oublierai jamais mon premier concert avec Prince lors de la tournée Controversy, à Pittsburgh. Ce soir-là, une fille s’était évanouie et avait dû quitter la salle sur une civière. Le concert n’était même pas commencé ! Je n’en revenais pas, et j’ai compris à cet instant que j’embarquais dans quelque chose d’unique. Arrivé à la tournée Purple Rain, je me suis retrouvé sur le toit du monde.
Lisa Coleman : La toute première partie du concert était un moment particulièrement intense. Je me souviens des fumigènes, des cris du public…
Wendy Melvoin : (hurle) « Let’s go crazy ! ».
Lisa Coleman : C’était comme le décollage d’une fusée, avec le compte à rebours avant de s’envoler.
Wendy Melvoin : Je n’ai pas de moment préféré, car j’envisage les concerts de cette tournée comme un tout, ou plutôt comme une sorte de livre : chaque chanson était comme un chapitre, et ces chapitres racontaient une histoire avec un début, un milieu et une fin… Et vous, quel est votre moment préféré du concert ?
Probablement la version longue de « Baby I’m a Star », avec ses longs jams funky et les invités sur scène.
Lisa Coleman : J’ai revu cette séquence il n’y a pas longtemps, et elle est très fun, c’est vrai. Je me souviens qu’il y avait beaucoup de monde autour de nous, c’était un moment très festif.
Wendy Melvoin : Bruce Springsteen nous avait rejoint sur ce titre à Los Angeles, il me semble. Chaque fois qu’un invité venait jouer avec nous, Prince prenait un malin plaisir à nous faire jouer des breaks compliqués que nous avions appris lors des répétitions, et ces pauvres gars avaient l’air perdus (rires) ! Il a fait ça à Sting aussi…
Vous souvenez-vous d’incidents amusants survenus lors de cette tournée ?
Wendy Melvoin : Vous voulez dire des incidents à la Spinal Tap (rires) ?
Bobby Z. : Lors de l’avant-première de Purple Rain, je devais monter sur scène pour rejoindre le groupe, mais je me suis trompé de porte et je me suis retrouvé tout seul dans une cuisine vide. Il faisait très sombre dans cette pièce, et tout d’un coup, une ombre est sortie de la pénombre : Prince m’a attrapé par le col, comme dans un sketch de Laurel & Hardy, avant de m’entraîner dans la bonne direction.
Lisa Coleman : Oui, on s’est beaucoup perdus dans des cuisines en essayant de chercher la scène pendant cette tournée !
Wendy Melvoin : On criait « Hello Cleveland ! », comme dans Spinal Tap, mais ça ne faisait pas rire Prince. En fait, il détestait ce film, probablement parce qu’il avait dû vivre des choses similaires au début de sa carrière. Ca devait lui rappeler de mauvais souvenirs (rires).
Brownmark : Prince avait l’habitude de se chauffer les cordes vocales avant chaque concert. Il pouvait faire ça n’importe où, dans une loge, dans les toilettes ou dans un couloir. Il poussait des cris aigus surpuissants, à vous arracher les tympans. Un jour, sans le prévenir, j’ai décidé de faire la même chose quelques minutes avant de monter sur scène. Prince est aussitôt entré dans la pièce et m’a demandé ce que j’étais en train de faire. Il avait l’air étonné, puis il s’est mis à rire et m’a dit : « fais-le si ça t’amuse, mais tu n’es pas moi » (rires).
Lors de cette tournée, beaucoup de nouveaux titres ont été crées lors des soundchecks. Quelle était l’importance de ces balances pour Prince ?
Lisa Coleman : Le but de ces soundchecks n’était pas de vérifier les micros, mais de jammer et de nous faire travailler sur de nouvelles idées d’arrangements ou de chansons.
Bobby Z. : Dans l’histoire de la musique, personne ne faisait de soundchecks comme Prince ! Avec lui, les soundchecks n’étaient pas seulement des balances, mais plutôt des répétitions et même parfois des séances d’enregistrement. Il pouvait nous faire rejouer « Let’s Go Crazy » pendant les cinq dernière minutes, mais ce n’était pas le plus important. Très souvent, il nous montrait de nouvelles chansons, avant de les enregistrer grâce au studio mobile installé dans un camion garé à côté de la salle.
Brownmark : On arrivait en ville vers sept ou huit heures du matin. J’étais le seul membre du groupe qui dormait la nuit, et je passais la journée avec Chick, notre garde du corps, à faire un peu de sport, puis vers trois ou quatre heures de l’après-midi, nous avions rendez-vous à la salle, et la musique ne s’arrêtait pas jusqu’à sept heures.
Lisa Coleman : On jouait pendant des heures jusqu’à ce qu’on nous éjecte de la salle car c’était l’heure du concert.
Bobby Z. : Prince ne voulait pas passer deux heures à l’hôtel à attendre l’heure du concert, et dès que la scène était installée dans l’après-midi, il était prêt. On jouait littéralement jusqu’à la dernière seconde et dès que nous étions partis, la salle ouvrait ses portes au public. Et cette habitude a duré pendant toute la tournée jusqu’à la dernière date, à Miami.
Le concert de Syracuse a été diffusé en direct par satellite sur plusieurs chaînes autour du monde. Cela a-t-il ajouté une pression supplémentaire ?
Brownmark : Prince était le perfectionniste ultime. Il contrôlait chaque détail et avait calculé tout ce qui allait se passer à chaque instant du concert en tenant compte des caméras. Il nous avait préparé à cette éventualité et nous avait appris comment « jouer » avec elles.
Wendy Melvoin : Il y avait quand même de la pression car il ne fallait pas faire d’erreurs sur scène. L’équipe technique aussi devait être parfaitement au point, mais toutes ces heures de répétitions ont fini par payer, car ces concerts étaient devenus comme une seconde peau pour nous après six mois de tournée. Nous nous sentions également plus libres sur certains titres, beaucoup plus que lors des premiers concerts.
Lisa Coleman : Parfois, nous faisions des erreurs, mais Prince en faisait aussi. Par exemple, il pouvait démarrer un refrain trop tôt, ou se tromper dans les paroles. Il lui arrivait aussi de courir vers le micro, donner un coup de pied dedans, le rattraper et chanter quelques paroles d’une autre chanson sans prévenir. Si nous n’étions pas synchrones, tout risquait de s’écrouler. Dans ces moments-là, il ne fallait surtout pas le perdre de vue et être encore plus vigilants que d’habitude pour pouvoir le rattraper, car même quand il avait tort, il avait raison (rires) !
Bobby Z. : Syracuse était un des derniers concerts de la tournée, et l’ambiance était proche de celle de la fin de l’année scolaire. Nous étions parfaitement au point car nous étions sur la route depuis plus de six mois. Syracuse était donc simplement une date de la tournée Purple Rain que nous devions assurer comme toutes les autres, avec une nuance : nos concerts étaient souvent filmés pour les écrans de la salle, mais le fait de savoir que celui-ci était retransmis par satellite ajoutait une pression supplémentaire sur nos épaules. En 1985, c’était quelque chose d’assez nouveau et nous dépendions entièrement cette nouvelle technologie. Prince aussi devait ressentir une certaine pression, car c’était un moment historique pour lui. Il faut se rappeler aussi que ce show avait été était retransmis dans le monde entier car nous n’allions pas effectuer de tournée mondiale avec Purple Rain.
Comment avez-vous réagi à cette annonce ?
Bobby Z. : J’ai été très déçu en l’apprenant. J’imaginais que nous allions faire une pause avant de reprendre la tournée, car l’intérêt pour Purple Rain était encore très élevé — et il l’est encore aujourd’hui. J’ai été également déçu pour les fans, mais j’étais aussi fatigué après avoir traversé un cycle de trois ans incluant l’enregistrement de l’album, le tournage du film puis la tournée. Prince n’avait jamais passé autant de temps sur un projet. Nous étions tous exténués, mais nous aurions pu continuer et les concerts européens et japonais auraient été extraordinaires, j’en suis persuadé.
Brownmark : Nous avions travaillé depuis fin 1982 pour atteindre ce but. Nous étions proches du burn-out pendant cette tournée, mais nous aurions dû la poursuivre à travers le monde car la récompense aurait été phénoménale au vu de ce que nous avions réalisé rien qu’aux États-Unis.
Wendy Melvoin : Nous étions forcément déçus, mais nous savions pourquoi il avait pris cette décision et nous l’avons soutenu. Nous savions aussi que ce n’était qu’une question de temps et que nous allions voyager dans le reste du monde avec Parade, et que ces concerts allaient être encore meilleurs. La tournée Purple Rain était fantastique, c’était du grand spectacle, mais l’expression musicale de la tournée Parade était plus riche et satisfaisante à mes yeux.
Bobby Z. : Lorsque nous sommes venus en Europe l’année suivante pour la tournée Parade, nous avons pu entrevoir un aperçu de ce que la tournée mondiale Purple Rain aurait pu donner. La réaction du public aurait sans doute été encore plus forte qu’aux États-Unis, car les fans européens de Prince sont encore plus enthousiastes que les fans américains.
Selon vous, pourquoi Prince a-t-il décidé de ne pas poursuivre la tournée Purple Rain en Europe et dans le reste du monde ?
Bobby Z. : Il avait déjà la tête ailleurs. Around the World in a Day était quasiment terminé, mixé et masterisé avant la première date de la tournée à Detroit.
Brownmark : Quand il nous a annoncé qu’il n’y aurait pas de tournée mondiale, je lui ai demandé pourquoi, il m’a dit précisément : « Je m’ennuie » (« I’m bored »).
Wendy Melvoin : Le mot est un peu fort, mais il y avait de ça.
Lisa Coleman : Je dirais plutôt « impatient » (« restless »).
Bobby Z. : En tournée, Prince s’ennuyait souvent au bout de quelques dates, et quand il s’ennuyait, il voulait passer à autre chose le plus vite possible.
D’après plusieurs témoignages, la tournée Purple Rain est aussi le moment où Prince a commencé à s’éloigner des membres de The Revolution.
Wendy Melvoin : Non. Ça, c’est arrivé plus tard… Nous étions vraiment soudés pendant la création de Purple Rain, Around the World in a Day, Parade et d’une grande partie de Sign’O’The Times. Nous formions alors une véritable unité créative avant qu’il ne décide de passer à autre chose.
Rétrospectivement, pensez-vous que le phénomène Purple Rain était devenu trop grand, trop difficile à supporter pour Prince ?
Bobby Z. : Rien n’était trop grand pour Prince ! Il voulait devenir une superstar et il avait atteint son objectif. Je crois aussi qu’il pensait pouvoir supporter toute cette pression grâce à la perspective d’Around the World in a Day et du projet Parade qui commençait à germer. Le phénomène Purple Rain était gigantesque, mais Prince avait du mal à apprécier ce moment car il vivait toujours dans le futur. « Nous allons faire ci, puis nous allons faire ça… » Et il pensait déjà à ce qu’il allait faire après Purple Rain pendant qu’il enregistrait l’album !
Prince and The Revolution:Live est réédité à partir de nouvelles sources audio-vidéos retrouvées dans le Vault. Si vous deviez exhumer une performance live filmée de The Revolution, laquelle choisiriez-vous ?
Wendy Melvoin : Sans hésiter, le concert de l’anniversaire de Prince à Detroit pendant la tournée Parade.
Lisa Coleman : Moi aussi.
Brownmark : La version live d’« America » filmée à Nice, lors du tournage d’Under the Cherry Moon, car elle incarne parfaitement ce pourquoi nous avions travaillé pendant des années. Prince voulait nous voir monter sur scène pour exprimer nos propres personnalités, et c’est exactement ce qui se passe dans cette vidéo. Le groove de cette version est explosif, et la version longue que nous avions enregistrée en studio devait dépasser les trente minutes. Prince a dû l’éditer pour qu’elle rentre dans l’album, mais elle reste une chanson parfaite pour jammer pendant des heures.
Bobby Z. : Je me souviens très bien du tournage de cette vidéo live d’« America » filmée sous un chapiteau à Nice dans une chaleur infernale, un moment incroyable… Il y a sans doute plein d’autres vidéos intéressantes, mais cette vidéo capture Prince and the Revolution à leur sommet. Le fait qu’elle ait été tournée en France n’est pas anodin non plus : Prince s’était inspiré de Versailles pour construire Paisley Park, et chaque visite en France était un moyen pour lui de s’enrichir culturellement. La France a également joué un grand rôle dans l’histoire de The Revolution, et personnellement, je n’oublierai jamais le dernier concert que nous avons donné à Paris, il y a quelques années. Plus généralement, je garde un très bon souvenir du tournage de la vidéo de « Raspberry Beret », et j’aime beaucoup nos représentions animées dans la version finale du clip. La chorégraphie de Brownmark à la fin du clip de « When Doves Cry » est très réussie aussi.
The Revolution s’est reformé en 2016, l’année de la disparition de Prince, et vous êtes venus jouer en Europe en 2019. Avez-vous l’intention de prolonger cette tournée ?
Bobby Z. : Nous étions censés revenir en Europe, mais le covid en a décidé autrement…
Lisa Coleman : Nous aimerions beaucoup revenir jouer à Paris avec The Revolution, mais si nous devons rejouer ensemble, il faudrait imaginer quelque chose d’entièrement nouveau, car pour nous, ces concerts sont encore une épreuve très douloureuse émotionnellement parlant. Prince n’est plus là, et nous ne voulons pas non plus engager un imitateur à sa place. Peut-être que les fans seront chargés de chanter ces titres à sa place, car ses chansons appartiennent à tout le monde désormais.
Propos recueillis par Christophe Geudin. Photos : Nancy Bundt (©PRN MusicCorp). Remerciements à Yazid Manou.
Prince and The Revolution:Live (Legacy Recordings). Disponible le 3 juin en coffrets triple-vinyle et 2CD/Blu-ray.

“Prince and the Revolution : Live“ en CD, vinyle et Blu-Ray
Prince and the Revolution : Live, la célèbre captation du concert du Purple Rain Tour donné le 30 mars 1985 à Syracuse (état de New York), sera de retour le 3 juin dans une nouvelle édition remasterisée à partir de nouvelles sources aux formats vinyle, CD et Blu-Ray. Tracklisting et communiqué officiel ci-dessous.
Accompagné par The Revolution —avec Wendy Melvoin, Lisa Coleman, Dr. Fink, Mark Brown, Eric Leeds, Bobby Z. et quelques special guests— Prince y interprète les hits de Purple Rain tels “Let’s Go Crazy”, “When Doves Cry”, “I Would Die 4 U” et “Purple Rain” aux côtés d’anciens titres comme “1999”, “Little Red Corvette” et “How Come U Don’t Call Me Anymore.” Pour la première fois, cette performance historique a été remisée par Chris James, l’ingénieur du son nommé aux Grammy Awards qui a travaillé sur la fin de la carrière de Prince, à partir des bandes master multipistes 2” originales et l’image a été digitalement restaurée au format Blu-ray avec un son stéréo surround 5.1 Dolby Atmos.
Prince and the Revolution : Live sera disponible en vinyle (coffret 3LP) et en CD (coffret 2CD/Blu-ray).
- Let’s Go Crazy (6:03)
- Delirious (2:51)
- 1999 (5:51)
- Little Red Corvette (3:39)
- Take Me With U (4:57)
- Yankee Doodle Dandy (3:53)
- Do Me Baby (4:51)
- Irresistible Bitch (1:56)
- Possessed (4:25)
- How Come You Don’t Call Me Anymore (7:19)
- Let’s Pretend We’re Married (2:11)
- International Lover (2:01)
- God (7:46)
- Computer Blue (4:15)
- Darling Nikki (3:30)
- The Beautiful Ones (6:50)
- When Doves Cry (9:29)
- I Would Die 4 U (3:27)
- Baby I’m A Star (10:57)
- Purple Rain (19:26)

Audio : Prince “Born 2 Die”
Attendu le 30 juillet, Welcome 2 America, l’album inédit de Prince enregistré en 2010, révèle son deuxième extrait.
Produit par Morris Hayes et enregistré avec le concours de la bassiste Tal Wilkenfeld, du batteur Chris Coleman et des choristes Shelby J., Liv Warfield et Elisa Fiorillo, ”Born 2 Die” est un mi-tempo soul-funk inspiré par Curtis Mayfield.
Lors d’un discours, le philosophe Cornel West avait déclaré qu’il ne possédait pas la fibre sociale et politique du leader des Impressions. Prince a ensuite relevé le défi en signant un des meilleurs titres de Welcome 2 America.
Découvrez ci-dessous “Born 2 Die”.

Prince : “The Rainbow Children”, “One Nite Alone” et “One Nite Alone… Live!” en vinyle
Le 29 mai prochain, Sony Legacy poursuivra sa réédition du catalogue des années 1990-2000 de Prince avec trois nouveaux titres en vinyles colorés 150-grammes et repackagings CD/DVD.
The Rainbow Children paru en 2001 bénéficiera d’une édition double-LP translucide assorti d’une feutrine, tandis que l’album live enregistré en 2002 One Nite Alone… Live! sera disponible en version 4-LPs violets avec un livret de 48 pages et que One Nite Alone… The Aftershow: It Ain’t Over! sera proposé en double-LP violet. “L’album piano” One Nite Alone…, sorti en édition exclusive cette même année, fera également l’objet d’un vinyle simple violet et d’une première édition courante en CD.
One Nite Alone… Live!, One Nite Alone… et One Nite Alone… The Aftershow: It Ain’t Over! seront également regroupés dans le coffret 4CD/1DVD Up All Nite With Prince: The One Nite Alone Collection incluant en bonus le DVD Live at The Aladdin Las Vegas paru en 2003. Tracklistings et visuels ci-dessous et précommandes sur le Legacy Store.
The Rainbow Children
LP 1
1a.The Rainbow Children
2a.Muse 2 The Pharaoh
3a.Digital Garden
1b.The Work Pt.1
2b.Everywhere
3b.The Sensuel Everafter
4b.Mellow
LP 2
1c.1+1+1+1=3
2c.Reconstruction
3c.Wedding Feast
4c.She Loves Me 4 Me
5c.Family Name
1d.The Everlasting Now
2d.Last December
Up All Nite With Prince: The One Nite Alone Collection (4CDs+DVD)
Disc: 1 One Nite Alone…
1. One Nite Alone… – Prince
2. U’re Gonna C Me – Prince
3. Here On Earth – Prince
4. A Case of U – Prince
5. Have a Heart – Prince
6. Objects In the Mirror – Prince
7. Avalanche – Prince
8. Pearls B4 the Swine – Prince
9. Young and Beautiful – Prince
10. Arboretum – Prince
Disc: 2 One Nite Alone… Live !
1. Rainbow Children – Prince & The New Power Generation
2. Muse 2 the Pharaoh – Prince & The New Power Generation
3. Xenophobia – Prince & The New Power Generation
4. Extraordinary – Prince & The New Power Generation
5. Mellow – Prince & The New Power Generation
6. 1+1+1 is 3 – Prince & The New Power Generation
7. The Other Side of the Pillow – Prince & The New Power Generation
8. Strange Relationship – Prince & The New Power Generation
9. When U Were Mine – Prince & The New Power Generation
10. Avalanche – Prince & The New Power Generation
Disc: 3
1. Family Name – Prince & The New Power Generation
2. Take Me With U – Prince & The New Power Generation
3. Raspberry Beret – Prince & The New Power Generation
4. Everlasting Now – Prince & The New Power Generation
5. One Nite Alone… – Prince & The New Power Generation
6. Adore – Prince & The New Power Generation
7. I Wanna B Ur Lover – Prince & The New Power Generation
8. Do Me, Baby – Prince & The New Power Generation
9. Condition of the Heart (Interlude) – Prince & The New Power Generation
10. Diamonds & Pearls – Prince & The New Power Generation
11. The Beautiful Ones – Prince & The New Power Generation
12. Nothing Compares 2 U – Prince & The New Power Generation
13. Free – Prince & The New Power Generation
14. Starfish & Coffee – Prince & The New Power Generation
15. Sometimes It Snows In April – Prince & The New Power Generation
16. How Come U Don’t Call Me Anymore – Prince & The New Power Generation
17. Anna Stesia – Prince & The New Power Generation
Disc: 4 One Nite Alone…. Live! The Aftershow
1. Joy In Repetition – Prince & The New Power Generation
2. We Do This – Prince & The New Power Generation feat. George Clinton
3. Medley: Just Friends (Sunny) / If You Want Me to Stay – Prince & The New Power Generation with Musiq
4. 2 Nigs United 4 West Compton – Prince & The New Power Generation
5. Alphabet Street – Prince & The New Power Generation
6. Peach (Xtended Jam) – Prince & The New Power Generation
7. Dorothy Parker – Prince & The New Power Generation
8. Girls & Boys – Prince & The New Power Generation
9. Everlasting Now (Vamp) – Prince & The New Power Generation
Disc: 5 (DVD Live at The Aladdin Las Vegas)
1. Intro/Soundcheck – Prince
2. Pop Life – Prince
3. Money Don’t Matter 2 Night/The Work – Prince
4. Push and Pull – Prince with Nikka Costa
5. 1+1+1=3 – Prince
6. Strollin’/U Want Me – Prince
7. Gotta Broken Heart Again – Prince
8. Strange Relationship – Prince
9. Pass The Peas – Prince feat. Maceo Parker
10. Whole Lotta Love – Prince
11. Family Name – Prince
12. Take Me With U – Prince
13. The Everlasting Now – Prince
14. Sometimes It Snows In April – Prince
15. The Ride – Prince

Jimi Hendrix “Songs for Groovy Children : The Fillmore East Concerts”
Cinquante ans après leur création, les quatre concerts mythiques de Jimi Hendrix au Fillmore East de New York le 31 décembre 1969 et le 1er janvier 1970 sont enfin réunis dans un même recueil. Panachées dans l’album (contractuel) Band of Gypsys paru en 1970, puis rééditées au fil des décennies sous diverses configurations – dont le double-CD Live at Fillmore East en 1999 – ces performances historiques interprétées par le trio composé du guitariste, de Buddy Miles à la batterie et de Billy Cox à la basse sont rééditées dans le coffret Songs For Groovy Children : The Fillmore East Concerts.
Au programme : 5 CDs (ou 8 LPs pour les amateurs de vinyles) avec plus d’une dizaine de titres et de versions inédites. Confronté à cette somme traversées de fulgurances électriques (“Machine Gun” et son blitzkrieg de wha-wha fuzz), de blues cosmiques et d’une touche de soul funkadélique (“Stop”, interprété par Howard Tate sur un texte de… Mort Schuman !), l’auditeur peut désormais reconstituer le fascinant puzzle du Fillmore East. Au détour des variantes exponentielles de “Who Knows”, “Power of Soul”, “Changes” et “Stepping Stone” déboulent un ébouriffant “Stone Free” dépassant la barre des 17 minutes, ou encore un -déjà antique- “Foxey Lady” résumant la distance parcourue par le gaucher cherokee de ses débuts avec l’Experience jusqu’à l’avant-garde de la fusion funk-rock.
Et si l’édition intégrale de ces quatre concerts n’est toujours pas d’actualité (cinq titres absents du deuxième set du 31 décembre et trois le lendemain), impossible d’éluder l’écoute d’un des ultimes sommets de la carrière du guitariste : “Goodbye 69″, harmonise Hendrix en introduction du midnight show du 1er janvier. Il lui reste neuf mois…
Jimi Hendrix Songs For Groovy Children : The Fillmore East Concerts (Sony Legacy). Coffret 5 CDs disponible le 22 novembre. Coffret 8 vinyles disponible le 13 décembre.
31/12/1969 (Set 1)
- 1. Power Of Soul
- 2. Lover Man
- 3. Hear My Train A Comin’
- 4. Changes
- 5. Izabella
- 6. Machine Gun
- 7. Stop
- 8. Ezy Ryder
- 9. Bleeding Heart
- 10. Earth Blues
- 11. Burning Desire
-
1. Auld Lang Syne
-
2. Who Knows
-
3. Fire
-
4. Ezy Ryder
-
5. Machine Gun
-
6. Stone Free
-
7. Changes
-
8. Message To Love
-
9. Stop
-
10. Foxey Lady
1/1/70 Set 1
-
1. Stone Free
-
2. Power Of Soul
-
3. Changes
-
4. Message To Love
-
5. Lover Man
-
6. Lover Man
-
7. Steal Away8. Earth Blues
-
9. Voodoo Child (Slight Return)
-
10. We Gotta Live Together
-
11. Wild Thing
-
12. Hey Joe
-
13. Purple Haze

Jimi Hendrix, Band of Gypsys : la totale !
Près de 50 ans après, les quatre concerts mythiques de Jimi Hendrix au Fillmore East de New York le 31 décembre 1969 et le 1er janvier 1970 seront enfin disponibles dans leur intégralité.
Panachées dans l’album (contractuel) Band of Gypsys paru en 1970, ces performances historiques interprétées par le trio composé du guitariste, de Buddy Miles à la batterie et de Billy Cox à la basse seront proposées le 22 novembre dans le coffret Songs For Groovy Children : The Fillmore East Concerts.
Au programme : 5 CDs (ou 8 LPs) de fusion funk-rock-blues et plus d’une dizaine de titres et de versions inédites (tracklisting ci-dessous) !
31/12/1969 (Set 1)
- 1. Power Of Soul
- 2. Lover Man
- 3. Hear My Train A Comin’
- 4. Changes
- 5. Izabella
- 6. Machine Gun
- 7. Stop
- 8. Ezy Ryder
- 9. Bleeding Heart
- 10. Earth Blues
- 11. Burning Desire
-
1. Auld Lang Syne
-
2. Who Knows
-
3. Fire
-
4. Ezy Ryder
-
5. Machine Gun
-
6. Stone Free
-
7. Changes
-
8. Message To Love
-
9. Stop
-
10. Foxey Lady
1/1/70 Set 1
-
1. Stone Free
-
2. Power Of Soul
-
3. Changes
-
4. Message To Love
-
5. Lover Man
-
6. Lover Man
-
7. Steal Away8. Earth Blues
-
9. Voodoo Child (Slight Return)
-
10. We Gotta Live Together
-
11. Wild Thing
-
12. Hey Joe
-
13. Purple Haze

Trois albums de Prince pour la première fois en vinyle
Le 13 septembre, Sony Legacy poursuivra sa réédition du catalogue des années 1990-2000 de Prince avec trois nouveaux titres en vinyle pourpre et CD.
Emancipation, le triple-album “manifeste” paru en 1996 bénéficiera d’une édition composée de 6-LPs, tandis que Chaos and Disorder, le dernier album contractuel enregistré la même année pour Warner Bros. Records et l’anecdotique The VERSACE Experience (PRELUDE 2 GOLD) seront disponibles en vinyle simple (et pour la première fois en CD pour ce dernier titre).
Emancipation
LP 1
1. Jam of the Year
2. Right Back Here In My Arms
3. Somebody’s Somebody
4. Get Yo Groove On
5. Courtin’ Time
6. Betcha By Golly Wow!
LP 2
1. We Gets Up
2. White Mansion
3. Damned If Eye Do
4. Eye Can’t Make U Love Me
5. Mr. Happy
6. In This Bed Eye Scream
LP 3
1. Sex In the Summer
2. One Kiss at a Time
3. Soul Sanctuary
4. Emale
5. Curious Child
6. Dreamin’ About U
LP 4
1. Joint 2 Joint
2. The Holy River
3. Let’s Have a Baby
4. Saviour
5. The Plan
6. Friend, Lover, Sister, Mother/Wife
LP 5
1. Slave
2. New World
3. The Human Body
4. Face Down
5. La, La, La Means I Love You
6. Style
LP 6
1. Sleep Around
2. Da, Da, Da
3. My Computer
4. One of Us
5. The Love We Make
6. Emancipation
The Versace Experience
- Pussy Control (Club Mix) (Edit) (3:04)
- Shhh (X-cerpt) (3:55)
- Get Wild In The House (2:15) – The NPG
- Eye Hate U (remix) (3:29)
- 319 (X-cerpt) (1:28)
- Shy (X-cerpt) (2:23)
SIDE B
- Billy Jack Bitch (2:31)
- Sonny T. (X-cerpt) (0:28) – Madhouse
- Rootie Kazootie (Edit) (2:38) – Madhouse
- Chatounette Controle (2:25)
- Pussy Control (Control Tempo) (Edit) (1:23)
- Kamastutra Overture #5 (0:44) – The NPG Orchestra
- Free The Music (1:44) – The NPG
- Segue (0:50)
- Gold (X-cerpt) (3:34)
SIDE A
- chaos and disorder
- i like it there
- dinner with delores
- the same december
- right the wrong
SIDE B
- zannalee
- i rock, therefore i am
- into the light
- i will
- dig u better dead
- had U

Rave Un2 the Joy Fantastic de Prince réédité en multi-formats
Après Musicology, 3121, et Planet Earth réédités en début d’année, Sony Legacy et le Prince Estate annoncent la ressortie prochaine de Rave Un2 the Joy Fantastic sous divers formats.
Le coffret 3 disques CD/DVD Ultimate Rave comprend les albums de Prince sortis à l’aube du nouveau millénaire – Rave Un2 the Joy Fantastic en 1999 (CD), Rave In2 the Joy Fantastic (CD) en 2001 et Rave Un2 the Year 2000 (DVD) sorti pour le nouvel an 1999 – 2000.
Les éditions vinyles de Rave Un2 the Joy Fantastic et Rave In2 the Joy Fantastic seront également disponibles le vendredi 26 Avril 2019.
Communiqué officiel
22 février 2019 – New York – Le Prince Estate et Legacy Recordings, une division de Sony Music Entertainment, ont le plaisir d’annoncer la prochaine vague de sorties physiques prenant part au projet de réédition du catalogue de Prince avec Ultimate Rave le vendredi 26 avril.
Ultimate Rave comprend l’album de 1999 Rave Un2 the Joy Fantastic et son remix de 2001 Rave In2 the Joy Fantastic aux côtés d’un DVD contenant le programme complet de Rave Un2 the Year 2000, l’incroyable réveillon de Prince 99/2000, enregistré à l’origine pour une chaine de VOD américaine. Également disponible le 26 avril, Rave Un2 the Joy Fantastic et Rave In2 the Joy Fantastic seront disponibles en vinyles, (une première pour Rave In2 the Joy Fantastic). Chacun des vinyles sera pressé dans une version de couleur violette extrêmement limitée.
Rave Un2 the Joy Fantastic est son unique album pour le compte de NPG/Arista (et dernier album sous son imprononçable “Love Symbol”. Il témoigne de la maîtrise de Prince de la pop et du RnB au travers d’une variété de titres et un inhabituel nombre important de collaborations telles que Chuck D, Eve, Gwen Stefani, Ani DiFranco, et Sheryl Crow (Prince reprendra même le tube de Sheryl Crow “Every Day is a Winding Road” sur l’album). En 2001, Prince avait développé sa présence sur internet avec son NPG Music Club, un site où les fans pouvaient accéder tout aussi bien à du nouveau contenu musical qu’à des titres du catalogue de Prince et autres raretés. Un des premiers projet du NPG Music Club fut Rave In2 the Joy Fantastic, un remix de son projet “Rave”.
En 1999, Prince promouvait la sortie de Rave Un2 the Joy Fantastic avec l’inoubliable concert Prince In Concert: Rave Un2 the Year 2000 à l’époque disponible en VOD uniquement. Le DVD de ce concert comporte 23 titres plus 4 “bonus groovez”. Des morceaux de toute la carrière de Prince sont mis à l’honneur, y compris des succès comme “Let’s Go Crazy,” “Purple Rain,” “U Got The Look,” “Raspberry Beret,” “Get Off,” et “Kiss” ainsi que des titres moins connus comme “She’s Always In My Hair,” “The Christ,” (au départ “The Cross” de Sign O’ The Times) et “Nothing Compares 2 U” en plus de titres tirés de Rave Un2 the Joy Fantastic comme “Baby Knows” et “The Greatest Romance Ever Sold.”.
Ultimate Rave de Prince arrive durant CELEBRATION 2019, événement de quatre jours de qui aura lieu du 25 au 28 avril à Paisley Park, le foyer historique de Prince et son « sanctuaire » d’enregistrement à la périphérie de Minneapolis. Cet évènement annuel réunit les fans de Prince du monde entier dans un environnement fait de performance live, de projections de concerts, tables rondes et présentations inédites soulignant l’immense talent de Prince et son impact culturel. Parmi les artistes qui se produiront cette année, Jesse Johnson, musicien de renommée internationale, guitariste et membre original de The Time, le groupe emblématique de Prince The Revolution, avec Bobby Z, BrownMark, Lisa Coleman, Wendy Melvoin et Matt Fink, et Funk Soldiers, un super groupe de quinze musiciens de New Power Generation et Paisley Park.
Tracklisting
Prince – Ultimate Rave
Rave Un2 the Joy Fantastic (1999)
1. Rave Un2 The Joy Fantastic
2. Undisputed (featuring Chuck D)
3. The Greatest Romance Ever Sold
4. Segue
5. Hot Wit U (featuring Eve)
6. Tangerine
7. So Far, So Pleased (featuring Gwen Stefani)
8. The Sun, The Moon and Stars
9. Every Day Is A Winding Road
10. Segue
11. Man ‘O’ War
12. Baby Knows (featuring Sheryl Crow)
13. Eye Love U, But Eye Don’t Trust U Anymore (featuring Ani DiFranco)
14. Silly Game
15. Strange But True
16. Wherever U Go, Whatever U Do
Rave In2 the Joy Fantastic (2001)
1. Rave In2 The Joy Fantastic
2. Undisputed (featuring Chuck D) (The Moneyapolis Mix)
3. The Greatest Romance Ever Sold
4. Hot Wit U (featuring Eve) (Nasty Girl Remix)
5. Tangerine
6. So Far, So Pleased (featuring Gwen Stefani)
7. The Sun, The Moon and Stars
8. Man ‘O’ War (Remix)
9. Baby Know (featuring Sheryl Crow)
10. Eye Love U, But Eye Don’t Trust U Anymore (featuring Ani DiFranco)
11. Beautiful Strange
12. Silly Game
13. Where U Go, Whatever U Do
14. Prettyman
Prince In Concert: Rave Un2 the Year 2000 (2000)
1. Let’s Go Crazy
2. She’s Always In My Hair
3. U Got The Look
4. Kiss
5. Jungle Love (Morris Day & The Time)
6. The Bird (Morris Day & The Time)
7. American Woman (Lenny Kravitz)
8. Fly Away (Lenny Kravitz)
9. Gett Off
10. Medley (Rosie Gaines, Mike Scott, Maceo Parker)
11. It’s Alright (Larry Graham)
12. Everyday People (Larry Graham, Cynthia Robinson & Gerry Martini)
13. Higher (Larry Graham)
14. Purple Rain
15. The Christ
16. Blues Medley (w/ Maceo Parker, Johnny Blackshire)
17. Nothing Compares 2 U
18. Take Me With U / Raspberry Beret
19. The Greatest Romance Ever Sold
20. Baby Knows
21. 1999 Intro
22. Baby I’m A Star
23. 1999
A propos du Prince Estate :
The Prince Estate présente avec passion la vie et le travail de Prince et s’attache à faire perdurer son héritage. Seule source officielle sur le tout-Prince, The Prince Estate inspire et instruit les fans, célèbre Prince dans sa totalité et valorise l’héritage de Prince pour le futur. www.princeestate.com
A propos de Legacy Recordings
Legacy Recordings, le service catalogue de Sony Music Entertainment, abrite un des plus beaux répertoire d’enregistrements musicaux, une collection inégalée d’œuvres par les artistes les plus marquants des 19ème, 20ème et 21ème siècles. Au travers d’une pluralité de plateformes, le label a révolutionné le marché du catalogue, offrant aux fans l’accès à des milliers d’archives méticuleusement remasterisées tout genre confondus (pop, rock, jazz, blues, R&B, folk, country, gospel, comédie musicale, bande originale, rap, hip hop, musique du monde, classique).

Trois albums de Prince réédités en CD et vinyle en 2019
Désormais rattaché au label Sony Legacy, le programme de rééditions du catalogue 1995-2010 de Prince débutera le 8 février prochain avec les ressorties en CD et vinyle des album Musicology (2004), 3121 (2006) et Planet Earth (2007). Tous ces albums seront proposés sans le moindre bonus, ni indication de remasterisation*, et la suite de la campagne des rééditions 2019 sera annoncée ultérieurement.
Le communiqué officiel de Sony Legacy :
Le 10/12/2018 – New York –The Prince Estate et Legacy Recordings, une division de Sony Music Entertainment, ont le plaisir d’annoncer la première vague de sorties physiques prenant part au projet de réédition du catalogue de Prince annoncé en aout dernier.Trois albums essentiels de Prince, Musicology, 3121 et Planet Earth, seront disponibles en CD et pour la toute première fois en vinyle dès le vendredi 8 février 2019. Chacun des vinyles sera pressé dans une version de couleur violette extrêmement limitée. Les albums seront disponibles en CD et vinyle aux côtés d’un nouveau merchandising correspondant à chaque album via la boutique officielle Prince.
Les albums seront disponibles à la pré-commande partout dès le 10 décembre. La sortie physique de Musicology (1CD et double vinyle), 3121 (1CD et double vinyle) et Planet Earth (1CD et vinyle simple) découle de l’accord historique entre ThePrince Estate et SME / Legacy de juin 2018. En août 2018, 23 pièces rares du catalogue de Prince (la plupart extrêmement difficile à trouver ou en rupture de stock) et une nouvelle anthologie de 37 titres essentiels compilés sous l’égide du Prince Estate, intitulé Prince Anthology : 1995-2010, ont été rendus disponibles sur toutes les plateformes de streaming et de téléchargement légal. Cette trilogie d’album dont la sortie est prévue au 8 février célébrera une période de renouvellement créatif et un triomphe commercial dans la carrière aux multiples facettes de Prince. Ces trois albums ont marqué le retour de Prince en haut des top mainstreams, une position qu’il maintiendra tout en cassant les codes de l’industrie musicale en matière de marketing, de distribution et de performance scénique.
Musicology (2004) a été récompensé de deux Grammy Awards et a été certifié double disque de platine. En parallèle, Prince s’impose en pionnier d’une nouvelle stratégie marketing et de distribution en offrant l’album à chaque fan qui achète une place pour son monumental « Musicology Live 2004ever Tour », qui fut vu par plus de 1.47 millions de passionnés de musique à travers le monde.
Sorti en 2006, 3121 est le 31ème album studio de Prince, il devient son premier album à entrer à la première place du Billboard 200 et son premier album n°1 depuis la sortie de Batman en 1989. Pour l’album suivant, Planet Earth, sorti en 2007, Prince innove une nouvelle fois à travers une campagne marketing audacieuse et une distribution inédite, offrant des exemplaires gratuits de l’album en Angleterre via un partenariat avec le journal national The Mail. Se dédouanant des stratégies de distribution conventionnelles, ce partenariat innovant alimenta une colossale suite de 21 concerts à guichets fermés à l’O2 Arena de Londres (20 000 places), pendant qu’aux U.S Planet Earth démarrait à la 3ème place du Billboard 200.
La trilogie d’albums studio Musicology, 3121 et Planet Earth représente l’artiste au sommet de son génie créatif durant la première décennie du 21ème siècle. L’époque de 2004 à 2007 a vu la naissance de quelques-unes des performances des plus iconiques et intemporelles de Prince, y compris celle qu’il fit aux côtés de Beyoncé pour les Grammy de 2004, son intronisation au Rock & Roll Hall of Fame un mois plus tard et son triomphe incandescent au Superbowl en février 2007.
L’inoubliable impact et l’influence de Prince continue de résonner à travers la musique et la culture populaire. En novembre, « Black-ish » la série à succès d’ABC TV, consacre son 100ème épisode à la célébration de la carrière musicale de Prince. Parallèlement l’équipe NBA du Minnesota a récemment annoncé que leur entrée à la League’s City Edition serait inspirée par Prince au travers d’une étroite collaboration entre The Prince Estate, l’équipe MBA du Minnesota et Nike.
A propos du Prince Estate :
The Prince Estate présente avec passion la vie et le travail de Prince et cultive les opportunités pour faire perdurer son héritage. Seule source officielle sur le tout-Prince, The Prince Estate inspire et instruit les fans, célèbre Prince dans sa totalité et valorise l’héritage de Prince pour le futur. www.princeestate.com
A propos de Legacy Recordings
Legacy Recordings, le service catalogue de Sony Music Entertainment, abrite un des plus beaux répertoire d’enregistrements musicaux, une collection inégalée d’œuvres par les artistes les plus marquants des 19ème, 20ème et 21ème siècles. Au travers d’une pluralité de plateformes, le label a révolutionné le marché du catalogue, offrant aux fans l’accès à des milliers d’archives méticuleusement remasterisées tout genre confondus (pop, rock, jazz, blues, R&B, folk, country, gospel, comédie musicale, bande originale, rap, hip hop, musique du monde, classique).
* Tous ces albums seront aussi disponibles au format blu-spec CD2 au Japon au format digipack le même jour — CD recouvert d’un composant chimique (inventé par Sony) censé améliorer la qualité du son en réduisant la distorsion lors de la transmission du signal.
Sony Music reprend une partie du catalogue 1978-2015 de Prince
Dans un communiqué daté du 27 juin, Sony Music annonce la distribution prochaine d’une grande partie du catalogue 1978-2015 de Prince par sa branche de réédition Legacy (Jimi Hendrix, Bob Dylan, Bruce Springsteen…)..
Cette reprise du catalogue s’effectuera en plusieurs temps avec tout d’abord les rééditions à venir de 19 albums de la période 1995-2010, dont The Gold Experience (1995), Emancipation (1996), Rave Un2 The Joy Fantastic (1999), The Rainbow Children (2001), 3121 (2006) et les albums Sony Musicology (2004) et Planet Earth (2007). Dans un premier temps, ces sorties seront digitales. Pas de produits physiques attendus avant début 2019.
En plus de ces albums 1995-2010, l’accord proposera également les parutions post-1995 des divers singles, faces-B, remixes, titres hors-albums, enregistrements live et vidéos-clips.
En 2021, le deal Sony/Legacy inclura la distribution américaine de 12 autres albums (hors bandes originales de films) de la période 1978-1996, dont Prince (1979), Dirty Mind (1980), Controversy (1981), 1999 (1982), Around The World In A Day (1985), Sign ‘O’ The Times (1987), Lovesexy (1988), Diamonds and Pearls (1991) et Love Symbol (1992).
Toutefois, cette annonce ne concerne pas le matériel inédit (chanson, concerts, vidéos…) circonscrit dans le Vault. Le reste du catalogue de Prince parcourant les années 1978-1996 et ses potentiels inédits restent la propriété de Warner Bros., avec la prochaine sortie de l’album Piano and a Microphone 1983. De plus, les formats de ces rééditions Legacy (CD, vinyle et digital) n’ont pas été précisés dans un communiqué à découvrir ci-dessous.
Communiqué officiel :
Sony Music Entertainment et le Prince Estate ont signé un accord exclusif de distribution concernant 35 albums essentiels du catalogue de Prince.
Par ce nouvel accord, ce catalogue sera distribué dans le monde entier par Legacy Recordings, une division de Sony Music, avec la réédition immédiate de 19 albums déjà publiés. Cette liste inclut The Gold Experience (1995), Emancipation (1996), Rave Un2 The Joy Fantastic (1999), The Rainbow Children (2001), 3121 (2006) et les albums Sony Musicology (2004) et Planet Earth (2007). Les autres albums parus en 2014 et 2015 seront également distribués à l’avenir par Sony Legacy.
En plus de ces albums 1995-2010, cet accord porte également sur les titres officiellement publiés après 1995, dont les singles, faces-B, remixes, titres hors-albums, enregistrements live et vidéos-clips.
À partir de 2021, les droits de distribution de Sony/Legacy seront étendus sur le territoire américain à 12 albums (hors bandes originales de films) parmi les plus célèbres enregistrés par Prince entre 1978 et 1996, dont les iconiques Prince (1979), Dirty Mind (1980), Controversy (1981), 1999 (1982), Around The World In A Day (1985), Sign ‘O’ The Times (1987), Lovesexy (1988), Diamonds and Pearls (1991), Love Symbol (1992) et les singles “1999,” “Little Red Corvette,” “I Wanna Be Your Lover,” “Raspberry Beret” et bien plus encore.
” Véritable artiste visionnaire, Prince a changé le monde avec sa musique en apportant de l’amour, de la joie et de l’inspiration à des millions de personnes,” déclare Richard Story, le Président du SME Commercial Music Group. ” Sony Music est honoré de jouer un rôle dans l’héritage et la transmission de la musique de Prince auprès de générations de fans de longue date et de nouveaux auditeurs.”
” L’enthousiasme de l’équipe de Sony et sa connaissance approfondie de la musique de Prince en font le partenaire idéal des rééditions de cette légendaire partie de son oeuvre”, explique Troy Carter, le conseiller du Prince Estate. ” Nous avons hâte de travailler avec ses héritiers et Sony pour donner aux fans ce qu’ils veulent – encore plus de musique de Prince.”

Gagnez vos places pour la projection du documentaire “George Michael : Freedom” (TERMINÉ)
En partenariat avec Sony Legacy, Funk★U vous invite à la projection unique de Freedom, le documentaire consacré à la vie et à la carrière de George Michael.
Réalisé par George Michael et achevé quelques jours avant sa disparition en décembre 2016, Freedom est un autoportrait de 90 minutes retraçant la carrière du chanteur/musicien/producteur. Ce documentaire, qui ne devrait pas sortir en DVD, comprend également les interventions de Naomi Campbell, Nile Rodgers, Cindy Crawford, Jean-Paul Gaultier, Mark Ronson, Linda Evangelista, Paul McCartney et Stevie Wonder.
La projection unique de Freedom aura lieu à Paris le 20 octobre à 20 heures. Attention ! Le documentaire sera diffusé en version anglaise non sous-titrée.
CONCOURS TERMINÉ !
Bravo à Hady A., Laure B., Cyril K., Michelle R. et Emmanuelle T. qui ont été tirés au sort après avoir trouvé la bonne réponse : Listen Without Prejudice.
- Quel album de George Michael sera réédité en octobre 2017 ?

Audio : The Isley Brothers & Santana “Are You Ready”
Le 4 août, Power of Peace réunira The Isley Brothers et Santana dans le cadre d’un album commun.
Constitué de douze reprises et d’une composition originale de Cindy Blackman Santana (l’épouse du guitariste), la rencontre de Ronald et Ernie Isley et de la légende de Woodstock aligne des relectures de Stevie Wonder (“Higher Ground”), Curtis Mayfield (“Gypsy Woman”), Eddie Kendricks (“Body Talk”), Swamp Dogg (“Total Destruction to Your Mind”) et Marvin Gaye (“Mercy Mercy Me – The Ecology”).
Très inégal, l’ensemble contient cependant quelques titres réussis, à l’image du “Are You Ready” des Chambers Brothers disponible en écoute ci-dessus.