
Une conférence virtuelle sur Donny Hathaway et Roberta Flack
Samedi 9 janvier à partir de 14 heures 30, la nouvelle saison des Samedis Musique du C2B s’ouvrira avec une conférence virtuelle de Frédéric Goaty, directeur de la rédaction de Jazz Magazine et de Muziq, autour du du fabuleux 33-tours de Roberta Flack et Donny Hathaway enregistré en 1972.
Pour la chanteuse et pianiste Roberta Flack, tout avait commencé en 1969 avec son premier 33-tours à succès, First Take, dans lequel on retrouvait déjà Donny Hathaway. Trois ans plus tard, l’une et l’autre, qui avaient tous deux fréquenté la prestigieuse Howard University de Washington, unissaient leur génie respectif pour enregistrer un chef-d’œuvre en duo auréolé de la sublime chanson “Where Is The Love”. Explorer cet album culte où l’on croise les meilleurs accompagnateurs de l’époque, c’est aussi revenir sur l’âge d’or de la soul music.
Rendez-vous donc samedi prochain à 14 heures 30 (voire quelques minutes avant) sur cette adresse.
PS : Retrouvez notre interview de Roberta Flack sur sa collaboration avec Donny Hathaway ici

Le premier album de Roberta Flack réédité avec 12 inédits
Le label SoulMusic publiera le 10 avril une version spéciale du premier album de Roberta Flack pour commémorer les 50 ans de sa sortie.
Enregistré en une dizaine d’heures seulement en février 1969, First Take a connu une trajectoire unique dans l’industrie du disque. Composé de balades dont deux sont signées Donny Hathaway, ce disque intimiste devient numéro des ventes deux ans après sa sortie et décroche même le Grammy Award de l’album de l’année en 1973, grâce au succès du single « The First Time I Ever Saw Your face » mis en lumière par Clint Eastwood dans son long métrage Play Misty for Me.
Disponible à 3000 exemplaires dans un coffret comprenant 2CDs et un vinyle, cette édition remasterisée contiendra 16 titres bonus dont une douzaine de démos gravées par la chanteuse à la voix de velours avec Joel Dorn, le producteur fétiche du mythique label Atlantic. Cette séance inédite est un concentré de l’étendu du répertoire de Roberta Flack capable de s’aventurer avec aisance sur des standards du blues (“Nobody Knows You When You’re Down And Out”), de la Folk (“The Song Is Love »), de la Soul Music (“Ain’t No Mountain High Enough.”) ou du Gospel (“Frankie And Johnny”).
En complément, le second CD contiendra une version live de « All The Way », une chanson de 1968, offerte à Les McCann sur son album Les Is More - tracklisting complet ci-dessous. Le pianiste soulful a d’ailleurs été mis à contribution par le célèbre critique anglais David Nathan, auteur des liner notes. Il y livre un témoignage poignant sur sa rencontre avec la diva d’Atlantic Records. « La première fois que je l’ai entendu dans un club à Washington, je n’avais jamais été autant touché par quelqu’un. Lorsque mon heure sera venu, j’emporterai sa voix avec moi pour la faire écouter aux anges ».
CD Track Listing
Disc One
1. “Compared to What”
2. “Angelitos Negros”
3. “Our Ages or Our Hearts”
4. “I Told Jesus”
5. “Hey, That’s No Way To Say Goodbye”
6. “The First Time Ever I Saw Your Face”
7. “Tryin’ Times”
8. “Ballad of The Sad Young Men”
Bonus Tracks
9. “Compared To What” (Single Edit)
10. “The First Time Ever I Saw Your Face” (Single Edit)
11. “Trade Winds”
Disc Two
1. “All The Way” (Live)
2. “This Could Be The Start of Something”*
3. “Groove Me”
4. “Nobody Knows You When You’re Down and Out”*
5. “Hush-A-Bye”*
6. “Afro Blue”*
7. “It’s Way Past Suppertime”*
8. “Frankie and Johnny”*
9. “On the Street Where You Live”*
10. “The House Song”*
11. “Ain’t No Mountain High Enough”*
12. “The Song Is Love”*
13. “To Sir With Love”*
*Previously unreleased
LP Track Listing
Side One
1. “Compared to What”
2. “Angelitos Negros”
3. “Our Ages Or Our Hearts”
4. “I Told Jesus”
Side Two
1. “Hey, That’s No Way To Say Goodbye”
2. “The First Time Ever I Saw Your Face”
3. “Tryin’ Times”
4. “Ballad of The Sad Young Men”

Découvrez la playlist “Masters of Soul” de Funk★U
En partenariat avec The Good Sound, Funk★U Magazine présente sa playlist Masters of Soul.
Au programme, plus de 50 titres et trois heures de classiques du genre signés Aretha Franklin (“Respect”), Otis Redding (“(Sittin’ On) the Dock of the Bay”), Donny Hathaway (“Jealous Guy), Dionne Warwick (“Walk On By”), Marvin Gaye (“What’s Goin’ On”), Roberta Flack (“Killing Me Softly With His Song”), Curtis Mayfield (“Move On Up”) et James Brown, (“Try Me”), mais aussi des perles et raretés de Bobby Womack, Meshell Ndegeocello, Jill Scott, Sam Dees, Baby Huey, Betty Wright, The O’Jays, Janelle Monae et bien d’autres…
La playlist Masters of Soul aligne des reprises extravagantes, à l’image de la version méconnue de Shirley Scott du “I Want You Back” des Jackson 5 ou de la cover féminisée d’”I Was Made To Love Her”, le standard de Stevie Wonder, par Chaka Khan (“I Was Made To Love Him”). Cette sélection évolutive propose également des morceaux originaux samplés par les producteurs contemporains du hip-hop et du R&B, à commencer par “Are You My Woman (“Tell Me So”) des Chi-Lites, une composition de 1970 qui servira de base au hit de Beyoncé et Jay-Z “Crazy in Love”, en 2004. Dans cette même catégorie, on découvre également le gimmick principal de “Da Ya Think I’m Sexy”, le tube disco de Rod Stewart, emprunté à “(If You Want My Love) Put Something Down on It”, une ballade de Bobby Womack tirée de l’album I Don’t Know What the World is Coming To (1975).
Les héritiers contemporains des géants de la soul ne sont pas oubliés non plus avec la présence de Meshell Ndegocello avec sa reprise de Bill Withers “Who is He and What Is He To You”, mais aussi des titres originaux du surdoué Lewis Taylor (“Whoever”), Jill Scott (“Run Run Run”) et Lianne La Havas avec “Green & Gold”.
Move on up et bonne écoute en compagnie des maîtres (et maîtresses) de la soul music !
La playlist officielle Masters of Soul est disponible sur les plateformes Deezer, Spotify et Apple Music.

Audio : Stevie Wonder “Don’t Make Me Wait Too Long” (inédit 1979)
Composé par Stevie Wonder pour Roberta Flack en 1979, “Don’t Make Me Wait Too Long” est paru la même année sur l’album de duos Roberta Flack featuring Donny Hathaway.
Inédite pendant plus de 35 ans, la version démo de Stevie Wonder est apparue l’an dernier sur la toile, après avoir subi un léger relifting par le remixeur The Reflex. Résultat à découvrir ci-dessous.

James Brown, Miles Davis et Kool and the Gang intronisés au Grammy Hall of Fame
Chaque année, la cérémonie des Grammy Hall of Fame intronise des oeuvres (singles et albums) marquantes de la musique américaine en fonction “de leur importance culturelle et historique.”
En 2016, James Brown, Miles Davis et Kool and the Gang rejoindront cette sélection comprenant des enregistrements datant de plus de 25 ans en compagnie des O’Jays, de James Carr, Roberta Flack, John Coltrane, John Lee Hooker et Fats Domino. Liste des titres sélectionnés pour chaque artiste ci-dessous.
- John Lee Hooker – ‘Boom Boom’
- Kool & The Gang – ‘Celebration’
- James Brown And The Famous Flames – ‘Cold Sweat – Part 1’
- James Carr – ‘The Dark End Of The Street’
- Ella Fitzgerald And Louis Armstrong – ‘Ella And Louis’
- Fats Domino – ‘The Fat Man
- Roberta Flack – ‘First Take’
- The O’Jays – ‘For The Love Of Money’
- John Coltrane – ‘Lush Life’
- Miles Davis Quintet – ‘Miles Smiles’

Conférence sur les chanteuses jazz/soul à Paris le 5 avril
Betty Carter, Dianne Reeves, Robert Flack, Abbey Lincoln, Erykah Badu, Helen Merrill, Shirley Horn, Cassandra Wilson, Jeanne Lee... Les divas jazz & soul seront à l’honneur le samedi 5 avril lors de la nouvelle conférence Histoires de Jazz animée par Frédéric Goaty au Pavillon Carré de Baudoin (Paris 20ème)…
La manifestation débutera à 16 heures, mais rendez-vous dès 15 heures pour un mix introductif “My Man’s Gone Now”, façon “Tant qu’il restera des hommes” avec Jon Lucien, Lee Dorsey, Lou Rawls, Eugene McDaniels, Bill Withers, Oscar Brown Jr., Grady Tate…
Conférence 9 sublimes chanteuses de jazz et de soul, samedi 5 avril à partir de 15h. Pavillon Carré de Baudouin, 121 rue de Ménilmontant 75020 Paris. Entrée libre en fonction des places disponibles.
Roberta Flack “Donny Hathaway aurait pu être Mozart”
Dans une interview exclusive réalisée conjointement à la sortie du coffret Never My Love : The Donny Hathaway Anthology, Roberta Flack revient sur sa collaboration avec l’archange maudit de la soul, sa dernière soirée passée en sa compagnie et l’héritage musical de l’auteur de “The Ghetto”.
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Comment décririez-vous le talent musical de Donny Hathaway ?
Robert Flack : Phénoménal et incroyable. Naturel est aussi un mot important. Donny était naturellement doué et il était capable d’exprimer ce don de façon naturelle, d’entendre avec une précision infinie ce qu’il ressentait et de le restituer devant ceux qui l’entouraient. Nous étions en train d’essayer de terminer notre premier album (Roberta Flack & Donny Hathaway, 1972,ndr) et il avait écrit une chanson pour Carla Thomas, mais je ne sais pas pourquoi, Carla n’aimait pas cette chanson. Donny me l’a jouée et je lui ai dit qu’elle était magnifique et que je voulais la chanter. La chanson s’appelait « Gone Away » et elle est sur le premier album. Tous les sampleurs du monde l’ont utilisée depuis… Donny était incroyable.
Qui a eu l’idée de vous faire enregistrer un album commun ?
Jerry Wexler, Dieu ait son âme.
C’était une très bonne idée de sa part.
Oui. Il m’avait d’abord suggéré de travailler avec James Taylor, mais il était trop Top of the Pops pour moi. Lorsque je l’ai entendu chanter « You’ve Got a Friend », ça m’a bouleversé et j’ai commencé à la reprendre dans un petit club de Washington qui s’appelait Mr Henry’s. Après m’avoir entendue, Jerry Wexler a voulu que je la reprenne en duo pour les charts R&B. James Taylor squattait les charts semaine après semaine dans le Billboard. Je ne m’intéressait pas aux charts à l’époque, mais j’aimais cette chanson et je voulais la chanter. En studio, ça nous a pris à peine 20 minutes pour l’enregistrer.
Quels autres souvenirs gardez-vous de l’enregistrement de ce premier album ?
C’était une expérience unique et intéressante car Donny et moi étions d’innocents enfants qui pensaient qu’ils avaient huit chansons. On ne cherchait pas à savoir si c’était suffisant ou pas. En fait, il y en avait sept et je crois que Joel Dorn, mon producteur à l’époque, et Arif Mardin, Dieu ait son âme, m’ont dit un jour que nous devions ajouter plus de chansons. On parlait d’un album. Il en fallait deux ou trois de plus. Je leur ai dit OK, et j’en ai parlé avec Donny. Nous venions tous les deux de l’église. Je suis méthodiste, et j’ai demandé à Donny s’il connaissait « Come Ye Disconsolate ». Il m’a dit que oui, et il s’est mis à la jouer. Nous sommes arrivés au deuxième couplet, et il a suggéré de répéter seulement « The earth has no star… ». Je lui ai dit « non, il faut chanter le deuxième couplet ». Donny était d’accord. J’ai téléphoné à ma mère pour lui demander les paroles du deuxième couplet. On a ensuite fini la chanson et c’était superbe. Donny jouait du piano électrique. Son instrument préféré était le Wurlitzer. On l’entend dans « You’ve Got a Friend », on l’entend partout. Une de mes chansons favorites de cet album est « You’ve Lost That Lovin’ Feeling ». Donny pouvait rendre important chaque instrument qu’il touchait. J’ai passé de longs moments à essayer de reproduire ce son sur scène. C’est très difficile : on mélange du Wurlitzer avec du Fender Rhodes et d’autres claviers, mais rien ne ressemble à son Wurlitzer d’origine.
« Where Is the Love » a été un grand tube pour vous deux. Quelle est l’histoire de ce titre ?
« Where is the Love » a été écrite par Ralph McDonald. Il faisait partie de mon groupe, on voyageait ensemble à travers le monde et il est venue un jour vers moi en me disant : “Ro, j’ai une chanson.” Il l’a enregistrée avec Valerie Simpson, qui a une voix incroyable. Pour moi, c’était la plus jolie chanson R&B que j’avais jamais entendue et je voulais la reprendre à mon tour. Il m’a demandé avec qui je voulais la chanter et je lui ai répondu « Donny ». Ralph avait d’autres idées, mais il a donné son accord. Comme pour « You’ve Got a Friend », ça n’a pris que 15 ou 20 minutes en studio. Quand on les écoute, on se rend compte que nous ne les avons pas passé beaucoup de temps à les étudier. Nous avons un peu plus travaillé « Gone Away ». Il y a eu deux ou trois prises pour « Where is the Love » et « You’ve Got a Friend ».
Avez-vous eu beaucoup de temps pour préparer ce premier album ?
Non. Nous n’avons pas répété. Donny et moi étions musiciens, nous n’avions pas besoin de répéter. On entre en studio et on fait ce qu’on a à faire, point.
Avez-vous donné des concerts avec Donny ?
Oui, on peut en voir un sur Internet. Nous avons joué à l’UCLA de Berkeley, dans le monde entier, dans tout le pays. Non, pas le monde entier. Mais celui de Berkeley était un grand concert avant qu’il disparaisse.
Vous aviez l’habitude de faire chacun un set solo puis la fin ensemble ?
Oui.
Quelle était la personnalité de Donny ?
Calme.
Etudiait-il encore la musique ?
Il connaissait très bien la musique. Ravel était son compositeur favori, on s’en rend compte lorsqu’on écoute les arrangements d’Extension of a Man (1973, ndr). C’étaient ses arrangements.
Quels souvenirs gardez-vous de l’enregistrement de « The Closer I Get To You » ?
Donny avait enregistré ses parties à Chicago car il ne sentait pas au point. Nous avions le même manager et j’ai appris à cette époque qu’il était malade et ne se sentait pas bien. L’ingénieur du son Joe Ferla avait suggéré que Donny fasse sa partie à Chicago et la mienne à New York. Un chanteur de session a chanté la partie de Donny et j’ai ajouté la mienne par-dessus.
En 1979, vous avez enregistré deux autres duos, « You Are my Heaven » et « Back Together Again ».
J’en garde un triste souvenir. Il était évident qu’il n’était plus aussi fort qu’avant. Son corps, ses mains et ses yeux étaient différents. Ca ne m’effrayait pas, mais je me demandais comment tout ça allait se terminer. Et bien sûr, ce jour fatal est arrivé. Au fait, nous étions au studio ce jour-là. Après les séances, il était venu chez moi. Je possède un grand piano, un Bosendorfer. Il s’est mis à en jouer en disant qu’il était en train d’écrire une chanson. Elle était superbe, et j’ai ensuite préparé un repas pour lui et quelques amis. Il voulait de la bière, nous sommes allés en chercher au Deli du coin, puis nous l’avons laissé à son hôtel une ou deux heures plus tard avec son road manager. Je ne suis pas monté dans sa chambre, je lui ai dit au revoir dans le hall puis je suis rentrée chez moi. Le lendemain matin, mon petit ami m’a appelé du Canada. Il m’a demandé comment j’allais, comme s’il voulait me réconforter. Ce n’était pas la peine car je n’en savais rien. Il m’a dit « Donny est mort ». Je ne m’en suis jamais remise. Je ne suis capable d’en parler que depuis un an et demi ou deux. Il y a beaucoup de pseudo reality-shows, dont un qui s’appelle Unsung où une autre personne est impliquée. Si c’était le cas, je n’en sais rien. Je peux déclarer que je ne l’ai jamais vu prendre de drogues, ni devenir fou ou menacer quelqu’un. Je n’ai rien vu de tout ça.
Il n’avait pas l’air troublé lors de ce dernier dîner ?
Non. Il n’était pas à l’aise, comme il n’avait pas été à l’aise pendant les séances de « You Are my Heaven » et « Back Together Again ». Arif Mardin était là. C’était son producteur, et Joel Dorn était le mien. Arif était dans le studio lorsque nous avons décidé d’y mettre fin. Peu de temps auparavant, Donny avait dit qu’il ne pouvait pas chanter et qu’il ne pourrait plus jamais chanter de sa vie. Je l’avais présenté à mon ami professeur de chant, Frederick Wolfenson. Il lui a appris à chanter en relaxant son corps au lieu d’être raide et de s’accrocher au bord du piano. Donny était plus calme : il a ouvert la bouche et il s’est mis à chanter et c’était un moment magnifique.
A-t-il été difficile de terminer cet album après sa disparition ?
Oh, je ne pensais pas à l’idée terminer cet album. Je n’ai plus chanté quoi que ce soit après sa disparition. Ils se sont débrouillés avec ce que j’avais déjà enregistré.
On dit que vous avez chanté à ses funérailles ?
Il n’y a pas eu de funérailles à ma connaissance. On m’a dit qu’on l’avait enterré, c’est tout ce que je sais.
Sur une note plus positive, que représente l’héritage musical de Donny Hathaway aujourd’hui ?
De l’émerveillement, de la grandeur. Son héritage est gigantesque : comment être grand en étant musicien. Il aurait pu être Mozart. Mozart avait beaucoup de Donny en lui, et Donny avait aussi du Mozart en lui car il était suprêmement doué, amis aussi très incertain dès qu’il s’agissait de présenter son art au monde.
Quelle est son influence en tant que chanteur ?
Il a toujours de l’influence. Nous nous influençons tous entre nous. Un jour, Miles Davis m’a dit : Il n’y a que si peu de notes… Donny était un musicien et un chanteur très accessible, et il ne se donnait pas de limités lorsqu’il chantait. Il donnait tout.
Propos recueillis par Charles Waring
Donny Hathaway Never My Love : The Anthology (Rhino/Warner). Coffret 4-CDs et version digitale disponible le 11 novembre.

Donny Hathaway “Never My Love : The Anthology” (sortie le 11 novembre)
En 2010, Rhino France avait publié Someday We’ll All Be Free, un fantastique coffret 4-CDs salué par la critique et les nombreux fans du génie soul Donny Hathaway. Trois ans plus tard, Never My Love : The Anthology abordera à nouveau dès le 11 novembre la carrière du virtuose torturé en alignant quatre disques thématiques, dont deux au contenu totalement inédit, soit 36 titres supplémentaires absents de la précédente anthologie de Donny Hathaway.
Le premier CD, sous-titré The Life and Music of Donny Hathaway, propose une sélection des titres essentiels de l’auteur de “The Ghetto”, plus “I Thank You Baby” et “Just Another Reason” ses deux singles enregistrés pour Curtom, le label de Curtis Mayfield, en duo avec June Conquest. Le second, intitulé Unreleased Studio Recordings, aligne 13 titres inédits enregistrés entre 1968 et 1978, dont “Never My Love”, une chute d’Extension of a Man, le countrysant “A Lot of Soul”, le superbe “Sunshine and Showers” et surtout “Zyxygy Concerto”, une pièce instrumentale où l’arrangeur d’exception et son piano sont entourés d’un grand orchestre. Live at the Bitter End 1971, le monumental troisième CD de ce coffret, ne reprend pas les sélections des deux éditions déjà parues dans le commerce, mais pioche parmi les 7 shows donnés dans le légendaire club de Greenwich Village pour offrir de nouvelles versions Hymalayesques de “What’s Going On”, “The Ghetto” et 15 minutes époustouflantes de “Voices Inside (Everything Is Everything)”. Le dernier CD, Roberta Flack & Donny Hathaway Duets, compile les 13 duos d’Hathaway et de l’interprète de “Killing Me Softly”. À noter que Roberta Flack s’exprime aussi dans un copieux livret signé par le spécialiste Charles Waring.
Le coffret soul de l’année ? Ne cherchez pas plus loin.
Précommandes : Fnac.com
Tracklisting
Disc 1
The Life and Music of Donny Hathaway
1. I Thank You Baby – June & Donnie
2. Just Another Reason – Donny Hathaway & June Conquest
3. The Ghetto – Part 1
4. The Ghetto – Part 2
5. Thank You Master (For My Soul) (Promo Edit)
6. Voices Inside (Everything Is Everything)
7. Tryin’ Times
8. To Be Young, Gifted and Black
9. I Believe To My Soul
10. This Christmas
11. A Song For You
12. Magnificent Sanctuary Band
13. Giving Up
14. Come Back Charleston Blue – Donny Hathaway with Margie Joseph
15. Little Ghetto Boy (Studio Version)
16. Valdez In The Country
17. I Love You More Than You’ll Ever Know
18. Lord Help Me
19. Come Little Children
20. Love, Love, Love
21. Someday We’ll All Be Free
22. You Were Meant For Me
Disc 2
Unreleased Studio Recordings
1. Never My Love
2. A Lot Of Soul
3. Let’s Groove
4. Latin Time
5. Tally Rand
6. Memory Of Our love
7. Sunshine And Showers
8. After The Dance Is Done
9. Don’t Turn Away
10. Always The Same
11. Brown Eyed Lady (Instrumental)
12. The Sands Of Time
13. ZYXYGY Concerto
Disc 3
Live at The Bitter End 1971 (All Previously Unreleased Performances)
1. What’s Going On
2. Sack Full Of Dreams
3. Little Ghetto Boy
4. You’ve Got A Friend
5. Voices Inside (Everything Is Everything)
6. He Ain’t Heavy, He’s My Brother
7. Jealous Guy
8. I Love You More Than You’ll Ever Know
9. Hey Girl
10. The Ghetto
Disc 4
Roberta Flack & Donny Hathaway Duets
1. I (Who Have Nothing)
2. You’ve Got A Friend
3. Baby I Love You
4. Be Real Black For Me
5. You’ve lost That Loving Feeling
6. For All We Know
7. Where Is The Love
8. When Love Has Grown
9. Come Ye Disconsolate
10. Mood
11. The Closer I Get To You
12. You Are My Heaven
13. Back Together Again
Donny Hathaway Never My Love : The Anthology (Rhino/Warner).
Disponible en coffret 4-CDs et digital le 12 novembre.

Global Noize “Supersly” – Jason Miles, Roberta Flack et Nona Hendryx rendent hommage à Sly Stone
Supersly – Reimagining the Music of Sly & the Family Stone (Zoho Roots/Membran Records) -
Disponible en CD et digital le 2 septembre.
Tracklisting
01- In Time (feat. Nona Hendryx & Malika Zarra) (6:41)
02- It’s A Family Affair (Groove Vibe Version) (feat. Roberta Flack & James “D. Train” Williams)
03- Fun (feat. Maya Azucena)
04- The Same Thing (feat. Nona Hendryx)
05- You Can Make It If You Try (feat. James “D. Train” Williams)
06- Stand! (feat. Porter Carrol & Maya Azucena)
07- Thanks You For Talking To Me Africa (feat. Falu)
08- It’s A Family Affair (Falu Mumbai Mix) (feat. Roberta Flack & Falu)
09- The Same Thing (67 Mulholland Drive Mix) (feat. Nona Hendryx)
10- Dreams (feat. Falu)