
Audio : Meshell Ndegeocello “Virgo”
Meshell Ndegeocello fait ses débuts sur le label Blue Note Records avec The Omnichord Real Book. Ce nouvel album ample, visionnaire et profondément influencé par le jazz marque un nouveau départ dans une carrière commencée il y a trente ans.
“Cet album c’est un peu de moi, mes voyages, ma vie, explique Meshell, J’ai fait mon premier disque quand j’avais 22 ans, c’était il y a plus de 30 ans, j’ai accumulé beaucoup de choses que j’ai envie de partager aujourd’hui”.
Après Ventriloquism (2018), Meshell revient avec un album constitué uniquement de chansons originales réalisé par Josh Johnson et incluant des apparitions de Jason Moran, Ambrose Akinmusire, Joel Ross, Jeff Parker, Brandee Younger, Julius Rodriguez, Mark Guiliana, Cory Henry, Joan As Police Woman et Thandiswa.
Découvrez-ci dessous “Virgo”, le premier extrait de The Omnichord Real Book (sortie le 16 juin).

Audio : Lonnie Liston Smith, Adrian Younge & Ali Shaheed Muhammad “Cosmic Changes”
Après Roy Ayers, Brian Jackson, Jean carne et bien d’autres, Lonnie Liston Smith, la légende du jazz-funk-fusion, rejoint la collection Jazz Is Dead et signe son premier album solo de 25 ans.
Avec son groupe Lonnie Liston Smith and the Cosmic Echoes, il signe une incroyable série d’albums incontournables dans les années 1970 pour le compte du label Flying Dutchman. Des disques tels que Expansions et Visions of a New World sont considérés comme certains des enregistrements les plus influents de leur époque. Une influence qui perdure aujourd’hui bien au-delà des genres musicaux. Ses albums ne quittent pas les bacs des DJ les plus influents et sa musique sert de fondation à de nombreux samples hip-hop devenus immortels.
En février 2020, Lonnie Liston Smith est la tête d’affiche de la série de concerts organisés par Jazz is Dead pour le Black History Month, offrant à de nombreux amateurs de jazz un dernier shoot de musique live avant que le cauchemar du COVID-19. Il retrouve aujourd’hui Jazz is Dead pour le 17ème volet de la série d’albums imaginée par Adrian Younge et Ali Shaheed Muhammad – un hommage à la multitude de sources sonores qui renvoient toutes au bout des doigts du magicien des claviers.
Découvrez ci-dessous “Cosmic Changes”, le premier extrait de Jazz Is Dead 017 de Lonnie Liston Smith, Adrian Younge et Ali Shaheed Muhammad. Album disponible le 28 avril (informations).

Wattstax raconté par William Bell et Deanie Parker
Le 20 août 1972, l’événement musico-culturel Wattstax, alias le « Woodstock noir », réunit près de 100 000 spectateurs au Los Angeles Memorial Coliseum. Le concert, organisé par Stax Records sept ans après les tragiques émeutes raciales du quartier de Watts, aligne sept heures de musique prodiguées par les plus prestigieux membres du label (Isaac Hayes, The Staple Singers, Rufus Thomas, Johnnie Taylor, Carla Thomas, The Bar-Kays, Albert King, Eddie Floyd…). Pour Funk★U, William Bell, performer et MC de Wattstax, et Deanie Parker, secrétaire de Stax Records, nous replongent dans les coulisses d’une journée historique.
★★★★★
Deanie Parker : En 1972, j’étais en charge de la publicité, des relations avec les artistes, des relations publiques et d’à peu près tout le reste à Stax Records, qui était à son zénith au début des années 1970. Stax avait été crée à Memphis, dans le Tennessee, un endroit où ne nous pouvions pas bénéficier de la même force de frappe qu’un label installé à New York, Chicago ou Los Angeles, mais nos artistes avaient réussi à populariser le son de Memphis dans tous le pays. Dix plus tôt, aux tout débuts de Stax, nous sortions à peine du lycée, mais au moment de Wattstax, le monde s’ouvrait à nous…
William Bell : Deanie Parker est la première personne qui m’a parlé directement de Wattstax, même si nous étions plus ou moins déjà au courant que quelque chose d’important allait avoir lieu au mois d’août et qu’Al Bell, le Président de Stax, et ses partenaires travaillaient sur un concert important. L’autre information, c’était que ce concert était organisé pour récolter des fonds pour la communauté de Watts, un quartier défavorisé de Los Angeles où avaient eu lieu les émeutes de 1965.
Deanie Parker : J’ai entendu parler pour la première fois de Wattstax lors d’une de nos réunions de travail hebdomadaire. L’idée était d’organiser un concert en soutien de la communauté noire de Watts en contribuant à la reconstruction du quartier. A Stax, nous nous sommes toujours sentis très concernés par ce qui se passait dans la communauté noire. Un tel geste faisait partie de notre ADN, car depuis sa création, le label venait en aide à ceux qui l’avaient aidé, et ce depuis le jour où Estelle Axton et Jim Stewart avaient rénové le vieux cinéma du 926 East McLemore Avenue pour en faire Stax Records. Al Bell a continué cette mission, et il savait que nous pouvions apporter quelque chose à la communauté, tout en faisant de cet événement un outil de promotion pour le label. En partenariat avec le Watts Festival, nous avons donc voulu créer une dynamique en réunissant 120.000 spectateurs au Coliseum autour d’une affiche réunissant les artistes Stax.
William Bell : L’inspiration du nom Wattstax venait bien sûr du Festival de Woodstock. En revanche, je ne savais pas du tout que ce jour allait devenir historique.
Isaac Hayes (interviewé par Funk★U en 2005) : Le jour du concert coïncidait avec celui de mes trente ans. C’était une journée incroyable : j’ai commencé par visiter la Watts Tower, où une parade avait été organisée. David Porter, Luther Ingram, Johnnie Taylor et moi sommes ensuite montés dans une voiture pour nous rendre au Coliseum en fin de matinée. Il faisait une chaleur incroyable.
William Bell : Le matin du concert, j’ai pris un vol très tôt pour aller de Memphis à Los Angeles. Une fois sur place, j’ai à peine eu le temps de passer à l’hôtel pour poser mes affaires, puis on m’a emmené directement au Coliseum. Le stade était immense, mais il était encore vide et les seules personne présentes étaient les techniciens et le personnel de sécurité. Le soundcheck a été très rapide, car beaucoup d’artistes étaient programmés. De plus, je devais jouer le rôle du MC pendant une partie du concert et il y avait encore beaucoup de détails à régler. Nous étions en plein rush, mais dès que les spectateurs sont arrivés et que le concert a démarré, cette journée s’est transformée en profonde expérience spirituelle. Il y avait plus de 100.000 spectateurs dans le stade, et c’était le plus grand concert de l’histoire de Stax. Certains artistes de Stax étaient très populaires, mais pour la première fois, nous en avions la preuve concrète, et qui plus est sur la Côte Ouest, ce qui était totalement nouveau pour nous.
Deanie Parker : Wattstax était un énorme challenge, car Memphis se trouve au sud-est des Etats-Unis et Los Angeles est à l’extrémité de la côte ouest. Coordonner un événement aussi spectaculaire a été une véritable épreuve. Je me sens épuisée rien que d’y repenser (rires). Il fallait acheminer tous les musiciens et leur entourage, puis leur expliquer comment allait se dérouler le concert en leur présentant le conducteur. J’avais passé toute la semaine précédente sur place pour organiser les préparatifs. Le matin du concert, je me suis levée très tôt, puis je me rendue au stade. En résumé, j’ai passé ma journée dans les loges car je devais m’assurer que tout ce passait bien entre les performances, que les artistes étaient prêts, qu’ils portaient les bonnes tenues, puis je devais les accompagner jusqu’à la scène. Il fallait aussi libérer les loges pour l’artiste suivant, et ça a duré toute la journée. On se serait cru dans un manège qui tournait à toute vitesse !
William Bell : Nous étions en plein rush, mais dès que les spectateurs sont arrivés et que le concert a démarré, cette journée s’est transformée en profonde expérience spirituelle. Il y avait plus de 100.000 spectateurs dans le stade, et c’était le plus grand concert de l’histoire de Stax. Certains artistes de Stax étaient très populaires, mais pour la première fois, nous en avions la preuve concrète, et qui plus est sur la Côte Ouest, ce qui était totalement nouveau pour nous.
William Bell sur la scène de Wattstax
William Bell : Bien sur, j’ai ressenti de la pression avant de monter sur scène. J’étais programmé en début d’après-midi, il faisait très chaud et nous devions absolument respecter le timing, car beaucoup d’artistes devaient se relayer dans un temps limité. La coordination était très compliquée, mais au final, tout s’est bien passé, y compris lors de ma propre performance. Richard Roundtree (l’acteur principal de Shaft, ndr), m’a présenté, puis j’ai chanté « I Forget To Be Your Lover ». Sur disque, la version originale est lente, car c’est une ballade. Pendant le soundcheck, nous avions décidé avec le Wattstax Orchestra de la jouer plus rapidement à cause des contraintes de temps, car je n’avais que deux ou trois minutes pour chanter. A ma grande surprise, le groupe a démarré sur tempo encore plus rapide que celui de la répétition ! J’ai dû m’adapter à toute vitesse pour raccrocher les wagons, mais au final, tout s’est bien passé.
Monter sur scène pour ne jouer qu’une seule chanson ne m’a pas dérangé, car je devais aussi présenter d’autres artistes sur scène, dont David Porter, The Bar-Kays et Carla Thomas. L’important n’était pas de tirer la couverture à soi, mais faire en sorte que la journée se déroulait sans incidents.
Deanie Parker : Nous avions signé un accord avec le stade pour protéger la pelouse de l’équipe de football des Rams de Los Angeles. Si elle était abîmée, nous devions la rembourser et cette pelouse coûtait une fortune ! Le jour du concert, nous avions prévenu les artistes qu’ils ne devaient surtout pas encourager le public à descendre des gradins sur la pelouse. Visiblement, Rufus Thomas et son bermuda rose n’avaient pas reçu le message (rires) ! Lors de sa performance, il a invité les spectateurs à descendre sur la pelouse et nous étions terrifiés. Heureusement, Rufus est un performer unique, car en faisant appel à leur humanité et grâce à son humour, il a réussi à les faire regagner ensuite les gradins calmement pour que le concert puisse continuer normalement. En coulisses, nous étions tous épouvantés, mais avec du recul, ce moment reste le moment fort de la journée.
William Bell : Il n’y avait qu’une très mince clôture barbelée entre les gradins et la pelouse du stade, et quand 100.000 personnes tentent de la franchir pour se diriger vers vous, la situation est très tendue ! Rufus a vraiment assuré.
Deanie Parker : Johnnie Taylor nous a posé un problème. Il était déterminé à être le dernier artiste sur scène à Wattstax. Il y avait une grande rivalité entre Johnny et Isaac Hayes, qui venait de devenir une superstar grâce à Shaft. Johnnie était aussi très populaire à ce moment-là, et c’était un homme superbe, adorable, mais très indiscipliné (rires) ! Il ne voulait pas entendre qu’il allait devoir passer avant Isaac Hayes, et il a fini par refuser catégoriquement de monter sur la scène de Wattstax. Il voulait être la vedette de cette journée, et la vedette de Stax tout court. Johnnie Taylor était vraiment une star du label, et c’était impossible qu’il n’apparaisse pas dans le film. C’est la raison pour laquelle nous avons dû organiser les concerts du Summit Club. Cet événement a été conçu rien que pour lui. C’était très malin de sa part, car l’ambiance des clubs lui convenait mieux, et il y était plus à l’aise que sur l’immense scène d’un stade. De plus, il n’avait pas à monter sur scène avant Isaac Hayes (rires) !
William Bell : Comme j’étais sans arrêt entre la scène et les coulisses, je n’ai malheureusement pas pu voir toutes les performances du concert, mais je sais que Rufus Thomas a été fantastique. Le set du Rance Allen Group était aussi un grand moment spirituel.
Deanie Parker : Mon grand regret et de ne pas avoir pu voir le concert des gradins, au milieu du public. J’avais un aperçu de ce qui se passait sur scène, j’entendais la musique, les retours du public et les artistes me donnaient leurs impressions en sortant de scène, mais ce n’est que lorsque j’ai vu le film que j’ai pu pleinement profiter de leurs performances. Je me souviens aussi du public, de leurs sourires, de leurs vêtements incroyables, de leur fierté. Il y avaient de gens de tous âges, des personnes seules, des couples, des familles, et un vrai sentiment d’unité.
Isaac Hayes : Wattstax, c’était le point de vue noir. Les gens ont passé toute la journée dans le stade et il n’y a eu aucun incident. C’était une grande fête. Il était question de questions politiques, sociales, raciales, de rapports hommes-femmes. Tout le monde pouvait s’exprimer, ce qui n’était pas le cas à l’époque.
William Bell : Wattstax était un événement à la fois musical, spirituel et politique. Mais après un tel sommet, il était difficile de faire mieux. Après la sortie du film, les ventes d’albums se sont mises à décliner et des choses louches se sont déroulées en coulisses. La situation a empiré et Stax a fini par faire faillite. Avec Isaac Hayes et Johnnie Taylor, nous avons continué à travailler pour Stax, mais nous savions que la fin était proche. C’était comme si on avait fait glisser le tapis sous nos pieds… C’était très triste, car aux débuts de Stax Records, nous étions des gamins de Memphis qui pensaient que le label allait durer éternellement. C’était aussi un crève-cœur de voir le bâtiment de Memphis laissé à l’abandon et tomber en ruines… Heureusement, il nous reste nos souvenirs, et pour moi et beaucoup d’autres, Wattstax est le point culminant de l’histoire de Stax.
Propos recueillis par Christophe Geudin

Daft Punk : une édition Deluxe pour les dix ans de “Random Access Memories”
Paru en mai 2013, Random Access Memories, l’ultime album studio de Daft Punk, sera de retour au printemps prochain dans une nouvelle édition augmentée de neuf titres (tracklisting ci-dessous).
Au programme d’une édition disponible le 12 mai en double-CD, triple-vinyle et versions digitales, 35 minutes de musique inédite, dont des versions de travail de “Get Lucky”, “Lose Yourself to Dance” et “Fragments of Time”. L’album récompensé par cinq Grammy Awards incluant les participations de Nile Rodgers, Pharell Williams, Giorgio Moroder, Gonzales et Paul Williams sera également proposé dans un nouveau mix Atmos.
Tracklisting Random Access Memories (10th Anniversary Edition) :
01 Give Life Back to Music
02 The Game of Love
03 Giorgio by Moroder
04 Within
05 Instant Crush [ft. Julian Casablancas]
06 Lose Yourself to Dance [ft. Pharrell Williams]
07 Touch [ft. Paul Williams]
08 Get Lucky [ft. Pharrell Williams and Nile Rodgers]
09 Beyond
10 Motherboard
11 Fragments of Time [ft. Todd Edwards]
12 Doin’ It Right [ft. Panda Bear]
13 Contact
14 Horizon Ouverture – inédit
15 Horizon (Japan CD) – inédit
16 GLBTM (Studio Outtakes) – inédit
17 Infinity Repeating (2013 Demo) – inédit
18 GL (Early Take) – inédit
19 Prime (2012 Unfinished) – inédit
20 LYTD (Vocoder Tests) – inédit
21 The Writing of Fragments of Time – inédit
22 Touch (2021 Epilogue) – inédit

Miles Davis, Roy Ayers, The Temptations et Donna Summer pour le Disquaire Day 2023
Organisée le 22 avril prochain, l’édition 2023 du Disquaire Day propose cette année une courte sélection soul-funk incluant des raretés ou des repressages de Miles Davis, Roy Ayers, The Temptations, Donna Summer et Raphael Saadiq. Découvrez notre sélection ci-dessous :
- Miles Davis TURNAROUND: Unreleased Rare Vinyl from On The Corner (1LP bleu, 5700 exemplaires)
- Roy Ayers Stoned Soul Picnic (1LP, 1000 exemplaires)
- The Temptations All Directions (1LP, 3000 exemplaires)
- Raphael Saadiq The Way I See It (2LPs, exemplaires)
- Donna Summer A Hot Summer Night (40th Anniversary Edition) (2LPs, 2000 exemplaires)
- Various Artists Holy Church Of The Ecstatic Soul – A Higher Power: Gospel, Funk & Soul At The Crossroads 1971-83 (2LPs, 1000 exemplaires)
- Tom Tom Club Tom Tom Club (Expanded Edition) (2LPs, 5000 exemplaires)
Sélection complète disponible sur le site officiel du Disquaire Day.

Audio : Izo FitzRoy “Give Me The High”
A Good Woman, le troisième album de la chanteuse soul-gospel londonienne Izo FitzRoy, est un des premiers coups de cœur de 2023.
Fruit d’une collaboration avec le producteur Oscar De Jong, du groupe électronique néerlandais Kraak & Smaak, ce nouvel essai mêle introspection spirituelle et inspirations pop-soul cuivrées, grooves californiens 70′s et contient un clin d’œil appuyé à la signature guitaristique des Isley Brothers, avec le galvanisant “Give Me The High”.
A Good Woman sera disponible le 23 avril (Jalapeno Records / Big Wax Distribution). Izo FitzRoy se produira à Paris (New Morning) le 25 mai.
Découvrez ci-dessous “Give Me The High” :

Vidéo : Shrizz N Maze “True Love (feat. Amp Fiddler)”
Shrizz N Maze, le projet “funk martien” du binôme Eric Rohner alias « Shrizz » (chant, sax) & Maze K. (guitares, chant) publie ce 14 février un nouveau single “True Love”, featuring Amp Fiddler.
Ce titre est le prélude de l’album Dope Frequency disponible le 12 mai dans lequel on retrouvera également (entre autres) George Clinton, Greg Boyer et Juan Rozoff (CD et Vinyle space blue double gatefold en pré-commande).
Shrizz N Maze se produira également le samedi 11 Mars au New Morning (Paris) où l’album en édition CD sera disponible en exclusivité (https://www.newmorning.com/
Découvrez ci-dessous le clip de “True Love” featuring Amp Fiddler.

Ligedelic “Mothership Connection – Live Sessions”
En 2019, Ligedelic, le supergroupe P-Funk de Lige Curry, réunissait le bassiste historique des P-Funk All-Stars avec le guitariste DeWayne «Blackbyrd» McKnight, un autre membre original de la galaxie Clintonnienne.
Disponible en double-CD limité à 500 exemplaires, Ligedelic Mothership Connection Live Sessions comprend 14 titres enregistrés directement sur la console lors des concerts du Swiss Chocolate Tour 2019 en Suisse, en Belgique et au New Morning à Paris.
Chaque CD est numéroté et l’album contient également un livret de 12 pages. Informations disponibles sur le site w-funk.ch.
Tracklisting
- 1 Butt To Butt Into Little Help (Intro)
- 2 Mr Cho-Kin
- 3 Kick It Up A Notch
- 4 Funkin Where You Belong
- 5 The Goose
- 6 Red Hot Mama
- 7 Maggot Brain
CD2
- 8 El Conquistador
- 9 Sexy Sexy Sexy
- 10 Still Tight
- 11 Stuffs And Things
- 12 Good To Your Earhole
- 13 Dog Star (Fly On)
- 14 Mothership Connection

Audio : Gecko Turner “Ain’t No Fun Preachin’ to the Choir”
Disponible le 24 février prochain en vinyle et version digitale, Somebody From Badajoz, le cinquième album du songwriter et multi-instrumentiste espagnol Gecko Turner, fait partie des coups de cœur de ce début d’année.
Entre funk, soul, disco, folk et inspirations latines, ses 11 titres sont réunis sous la banière de Badajoz, le lieu de naissance du musicien, à la frontière avec le Portugal, au bord du fleuve Guadiana.
Fan des musiques afro-américaines et brésiliennes, africaines, et jamaïcains, Gecko Turner admire également à parts égales les Beatles, le flamenco et les grooves de Sly and the family Stone et du P-Funk, comme l’atteste “Ain’t No Fun Preachin’ to The Choir”, extrait de l’album à venir (Informations).
Découvrez ci-dessous “Ain’t No Fun Preachin’ to The Choir”, extrait de Somebody From Badajoz (distribution : Lovemonk).

Baby Charles réédité en vinyle Deluxe
Paru en mars 2008, le premier album auto-titré de Baby Charles signalait l’arrivée d’un groupe emblématique du revival soul-funk.
Emmenée par la chanteuse Dionne Charles, la formation originaire de Brighton conjugue dans son premier – et unique – LP les influences des Meters de “Invisible”, de James Brown, de l’afrofunk via leur reprise d’“I Bet You Look Good on The Dancefloor” des Arctic Monkeys, sans oublier le jazz et la deep soul. Malheureusement, Baby Charles se sépare en 2011 alors que le groupe s’apprêtait à entrer en studio pour enregistrer son deuxième LP. Dès lors, le premier album devient une pièce recherchée par les collectionneurs et les passionnés du genre.
A l’occasion du 15ème anniversaire de sa parution, le label Record Kicks rééditera Baby Charles le 17 mars en vinyle collector et version digitale deluxe incluant deux titres inédits : “Time Wasting” et “Jackson Fingers” (informations).

Le label Record Kicks fête ses 20 ans avec un coffret 45-tours
Le label soul transalpin Record Kicks fête son its 20ème anniversaire avec le coffret limité Rare Box Set incluant dix 45-tours issus de son catalogue.
A l’instar de Daptone, Big Crown, Colemine ou Timmion Records, l’enseigne basée à Milan est spécialisée dans le funk et la soul music d’aujourd’hui depuis 2003 et a déjà publié près de 250 références. Limité à 500 exemplaires, ce coffret sera disponible en versions vinyle et digitale le 3 mars. Celui-ci contient quelques-uns des plus fameux singles du label avec “Easy To Come Home” des australiens de Dojo Cuts, “Your Love is Mine” des britanniques de The New Mastersounds feat. Corinne Bailey Rae et remixé par Nostalgia 77, “50 Foot Woman” d’Hannah Williams & The Affirmations, “Soul Connection” des Diplomats of Solid Sound et “Soul of My Life” des Tibbs. Ce coffret propose également des titres de Calibro 35, The Diasonics, Baby Charles, Kokolo et Marta Ren & The Groovelvets.
A noter que la sortie de Rare Box Set sera suivie par d’autres parutions tout au long de cette année anniversaire. Informations
Tracklisting
RK45088 A Dojo Cuts – Easy To Come Home feat. Roxie Ray
RK45088 B The Tibbs – Soul Of My Life *
RK45089 A The Diasonics – Andromeda *
RK45089 B Whatitdo Archive Group – Blood Chief *
RK45090 A Calibro 35 – Stainless Steel *
RK45090 B Calibro 35 – Ungwana Bay Launch Complex *
RK45091 A The New Mastersounds – Your Love Is Mine feat. Corinne Bailey Rae (Nostalgia 77 rmx) * / RK45091 B Gizelle Smith – June (TM Juke rmx)
RK45092 A Hannah Williams & The Tastemakers – I’m A Good Woman
RK45092 B Hannah Williams & The Affirmations – 50 Foot Woman *
RK45093 A Marta Ren & The Groovelvets – I’m Not Your Regular Woman
RK45093 B Martha High & Osaka Monaurail – Answer To Mother Popcorn *
RK45094 A Kokolo – Soul Power (Lack Of Afro Rmx)
RK45094 B Tanika Charles – Soul Run
RK45095 A Diplomats Of Solid Sound – Soul Connection *
RK45095 B Trio Valore – Rehab
RK45096 A Baby Charles – I Bet You Look Good On The Dancefloor
RK45096 B The Liberators – The Directive *
RK45097 A The BLUEBEATERS – Catch That Teardrop
RK45097 B The BLUEBEATERS – Toxic (One Drop Version)
* Inédit en 45-tours.

“French Connection”, le groove made in France en double-vinyle
Si le terme French Connection évoque une période où les gangsters français régnaient en maître sur l’empire de la drogue entre Marseille et les Etats-Unis, cette époque a également été propice à la créativité musicale hexagonale nourrie d’influences américaines.
Au cours des années 1960 et 70, des musiciens, arrangeurs et producteurs français se sont distingués en fusionnant le jazz, la soul, le funk et le disco pour donner vie à des pépites sonores avant-gardistes.
Retrouvez à partir du 13 janvier dans le double-vinyle et l’édition digitale de French Connection ces perles rares Made in France signées (entre autres) Cortex, Françis Lai, Serge Gainsbourg, Janko Nilovic, Jean-Claude Petit et Bernard Estardy. Informations : frenchconnection.lnk.to/madeinfrance
Tracklisting
Disque 1
- 01 Quasimodo – Esmeralda
- 02 Cortex – Pourquoi
- 03 Janko Nilovic – Pop Impressions
- 04 Philippe Sarde – L’Appartement (O.S.T. “Deux Hommes Dans la ville”)
- 05 Daniel Janin – Red Mood
- 06 Jack Arel – Tracking (O.S.T “Aux Frontières Du Possible”)
Disque 2
- 01 Claude Thomain – Un Soir De Banco
- 02 Jean-Claude Petit – Turn Around
- 03 Daniel Janin – Rolly Polly
- 04 C.C.P.P. – Clavinet Shit
- 05 Jean Vasca – Moi Je Suis De La Nuit
- 06 Godchild – Pas Un Brin De Vent
Disque 3
- 01 Edition Spéciale – Tu Naîtras Demain
- 02 Claude Denjean & Synthesizer – Kiss This
- 03 Tony Barthele – Running Bass
- 04 Francis Lai – Somewhere In The Night (O.S.T. “Madly”)
- 05 Cliff Cardwin – Funky Music
- 06 Serge Gainsbourg – Fugue (O.S.T. “Les Loups Dans La Bergerie”)
Disque 4
- 01 Cortex – A Winning Team
- 02 Bernard Estardy – Ala Mia Thra
- 03 Bruno Leys – Maintenant Je Suis Un Voyou
- 04 Gilles Pellegrini – Caravan
- 05 Karl-Heinz Schäfer – La Victime (O.S.T. “Les Gants Blancs du Diable”)